Cornée (chirurgie et réfraction)

Un patient âgé de 36 ans est adressé pour la prise en charge en contacto­logie d’un kératocône unilatéral connu depuis plusieurs années. Il ne porte aucune correction optique, exerce la profession d’ingénieur et ne présente pas de terrain atopique.

Un patient âgé de 21 ans, sans allergie ni antécédent, étudiant en droit, présente un kératocône bilatéral de stade I selon la classification de Krumeich. Ce kératocône a été découvert deux ans plus tôt et n’a pas évolué depuis. 

Un patient âgé de 20 ans présente un kératocône de stade III à droite et une forme fruste à gauche selon la classification de Krumeich. Devant le caractère évolutif de sa pathologie, il a bénéficié d’un cross linking du collagène cornéen de l’œil droit. Cela a permis une stabilisation de son kératocône et nous avons alors pu lui proposer une adaptation en contactologie de l’œil droit.

Un patient âgé de 40 ans consulte pour le suivi de son kératocône. Il ne porte plus de lentille à droite car il la trouve inconfortable et instable. À gauche, il porte une lentille rigide perméable à l’oxygène (Rose K2, Menicon, diamètre 8,70 mm, rayon 6,30 mm, puissance -11 D) dont il est satisfait.

Nous présentons ici le cas d’un jeune homme de 20 ans atteint d’un kératocône strictement unilatéral à droite. L’intérêt de ce cas est de discuter l’importance des facteurs environnementaux dans le kératocône et leur implication dans les formes unilatérales.

Le Lasik de l’hypermétrope fort peut se révéler être une bonne alternative aux ­chirurgies endoculaires. À condition de respecter des critères d’éligibilité stricts et de réaliser une chirurgie appropriée pour une large zone centrale photoablative à pouvoir réfractif équivalent et une zone de transition douce, le Lasik permet d’obtenir des résultats spectaculaires et durables dans le temps chez les patients hypermétropes forts.  

On estime que les plaies de cornée représentent environ 7 à 14% des blessures traumatiques oculaires vues en unité d’urgence ophtalmologique. Le traumatisme ­cornéen est la plaie la plus fréquente chez l’homme d’âge moyen (entre 20 et 30 ans), l’enfant et la personne âgée [1]. Une plaie de cornée « qui dérange » est une plaie difficile à traiter ou qui présente des facteurs de mauvais pronostic fonctionnel. Il faudra s’attacher à ne pas méconnaître la présence d’un corps étranger intraoculaire (CEIO).

Comme chaque année, la SFO et la SAFIR ont exposé les actualités dans le domaine de la chirurgie réfractive et de la cataracte grâce aux nombreux intervenants spécialisés. Nous vous présentons un résumé de quelques-unes d’entre elles.

Optimiser la prise en charge en urgence des lésions cornéennes infectieuses est un enjeu majeur devant leur fréquence croissante, leur symptomatologie douloureuse bruyante, et surtout leur menace visuelle. Toute lésion cornéenne d’allure bactérienne impose une antibiothérapie probabiliste d’emblée maximale. La présence de critères de gravité exige une prise en charge hospitalière en urgence, le délai de prise en charge étant pronostique.

L’endophtalmie est une infection intraoculaire, potentiellement cécitante, causée par une prolifération bactérienne ou fongique développée aux dépens du vitré et/ou de l’humeur aqueuse. Selon la porte d’entrée, on distingue l’endophtalmie exogène, en rapport avec une effraction de la coque cornéosclérale secondaire à une chirurgie oculaire (cataracte, décollement de rétine, trabéculectomie), à une plaie pénétrante ou par propagation à partir d’un abcès cornéen. Plus récemment, des endophtalmies secondaires aux injections intravitréennes (IVT) anti-VEGF ou de…

Un patient de 43 ans consulte en urgence pour une baisse d’acuité visuelle brutale associée à une rougeur et à une ­douleur de l’œil gauche. Ce patient avait bénéficié d’une kératoplastie transfixiante 11 ans auparavant pour une taie cornéenne séquellaire d’une kératoconjonctivite. Trois années après la greffe, il avait présenté une kératite dendritique à cheval sur le greffon et l’anneau de cornée réceptrice. Cette kératite n’avait pas été documentée par des prélèvements cornéens.

Le déficit en cellules souches limbiques (DCSL) est l’expression d’un double processus : une régénération insuffisante de l’épithélium de la cornée, ne pouvant assurer son maintien physiologique (homéostasie), associée à une invasion cornéenne par une prolifération conjonctivale. Il peut être dû à des étiologies variées résultant d’une diminution du nombre de cellules souches limbiques ou d’une anomalie de leur fonction.    

La cornée est le tissu périphérique le plus densément innervé du corps humain. Une atteinte de l’innervation cornéenne entraînera des symptômes allant de la diminution de la sensibilité oculaire simple sans lésion cornéenne jusqu’à la kératite neurotrophique et la perforation cornéenne, en passant par le syndrome de sécheresse oculaire. Au cours du vieillissement, la densité de l’innervation diminue et il est important de connaître les causes principales d’altération de l’innervation pour agir de façon préventive.

Les infections de la surface oculaire constituent un motif de consultation fréquent en milieu gériatrique [1]. Elles peuvent prendre différents aspects cliniques. Dans cet article, nous ferons le point sur les infections de la surface oculaire d’origine bactérienne et nous détaillerons les aspects physiopathologiques et les conséquences cliniques.

Dossier 
Les bonnes et les mauvaises indications en chirurgie ophtalmologique

Editorial et coordination :
Aude Couturier et David Touboul

Dossier
​​Chirurgie réfractive Breaking news

Editorial et coordination :
David Touboul

Dossier
Prise en charge du kératocône

Editorial et coordination : 
David Touboul

Dossier
Greffes et thérapeutiques innovantes de la cornée
Editorial et coordination : Vincent Borderie

WOC - World Ophthalmology Congress

Vancouver - Canada

39th World Ophthalmology Congress.

Pour plus de renseignements : Lien

ESCRS

Barcelone - Espagne

42th ESCRS Meeting
Informations et inscription : Lien

EPOS - European Paediatric Ophthalmological Society

Paris - France

49th Annual Meeting of the European Paediatric Ophthalmological Society
Novel Therapies
​​​​​​​Informations : Lien

ESOPRS

Rotterdam - Pays Bas

42th ESOPRS Annual Meeting (European Society of Ophthalmic plastic and Reconstructive Surgery)
Informations : Lien

DMLA en pratique

Paris - France

DMLA en Pratique. Journée d'enseignement. Maison de la Chimie. Informations : mail - Programme : Lien

Journée nationale de la téléophtalmologie

Rennes - France

La e-santé pour optimiser l'organisation des soins en santé visuelle ?

Une journée dédiée à la téléophtalmologie, mise sur pied par l'Institut de Haute Bretagne en recherche ophtalmologique (association d'ophtalmologie du CHU de Rennes) et Catel (incubateur de communautés e-santé).

Programme détaillé et inscriptions sur : Lien 

Les formations J&J

Paris - France

Les fondamentaux de l’adaptation en lentilles souples sphériques

Inscription : Lien

Informations sur les formations : Lien

SIDUO / VuExplorer

Carthagène - Colombie

« World Ophthalmic Ultrasound Congress » (SIDUO)

Retrouvez le congrès d'imagerie ophtalmologique SIDUO 2024.

Informations : Lien​​​​​​​​​​​​​​

Imagerie en Ophtalmologie

Paris - France

Imagerie en Ophtalmologie : de la Théorie à la Pratique

Retrouvez le congrès au New Cap Event Center de Paris

Informations VuExplorer : Lien

e-SFO

Forme digitale - FRANCE

4e édition du e-SFO d’automne

Un samedi pour être à jour

Informations : lien

Formule 100% web

à partir de
40
an
  • Consultation illimitée de tous les numéros sur le site