Rétine chirurgicale

Nous allons aborder des cas cliniques présentés par de jeunes internes, et suivis d’un débat avec des invités expert expérimentés, sur les différentes options chirurgicales qu’ils auraient retenues.

 Le dimanche 7 mai, la SAFIR a organisé une session visant à mettre en lumière un certain nombre d’innovations qui seront susceptibles, à terme, de bousculer les habitudes des ophtalmologistes. Comme l’a souligné en préambule le Pr Alexandre Denoyer, une collaboration étroite entre médecins, ingénieurs et industriels n’est que le primum movens d’une médecine plus performante et adaptée aux besoins des patients.

Les 10 et 11 décembre derniers s’est déroulée l’édition 2022 du congrès ARMD. Une « Opération One Shot » pour se mettre à jour sur toute l’actualité de la rétine, sans s’y restreindre. L’essentiel à retenir est l’arrivée prochaine des nouvelles thérapeutiques dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire et atrophique, et dans l’œdème maculaire diabétique (OMD). Nous présentons ici les principaux points soulevés.

Les endophtalmies sont des complications postopératoires rares mais redoutées de l’ophtalmologiste. Les rencontres 2022 de l’association de rétinologues P1,5 ont eu lieu lors du congrès In Video Veritas à Aix-en-Provence. Cette rencontre a été l’occasion d’organiser une table ronde d’experts autour de ce thème afin d’actualiser les bonnes pratiques.

Retour sur la première édition du congrès Aix Ophtalmo, In Video Veritas, qui a eu lieu sous le soleil d’Aix en Provence les 21 et 22 mai derniers. Le congrès a également accueilli la dixième réunion annuelle de l’association P1,5. Un congrès médico-chirurgical pôle-to-pôle, avec 2 challenges relevés : celui du format vidéo pour la quasi-totalité des sujets abordés et celui de l’organisation d’une session de chirurgie en direct.

Nous revoilà donc après 2 années bien particulières, à glaner en présentiel des nouveautés chirurgicales dans les allées et les salles du palais des Congrès, en essayant de se dire que « c’est comme avant » malgré quelques masques sur les visages. Certains même se serrent la main ou s’embrassent en faisant un pied de nez au Covid !

En s’appuyant sur les recommandations d’experts français pour l’utilisation de l’implant intravitréen de dexaméthasone dans le traitement de l’œdème maculaire diabétique [1], les Drs Aude Couturier et Sophie Bonnin, ainsi que le professeur Laurent Kodjikian, nous ont fait part de leur expérience dans le traitement de cette pathologie.

La vitrectomie transconjonctivale est de plus en plus utilisée comme technique de première intention dans la prise en charge des décollements de rétine (DR). Il reste toutefois des indications pour lesquelles il est préférable de recourir à la chirurgie par voie externe (cryoapplication et indentation épisclérale). Le choix du traitement dépend du terrain et surtout des données de l’examen clinique préopératoire. Nous aborderons dans ce chapitre les principaux éléments à considérer dans la stratégie thérapeutique.

La chirurgie des trous maculaires (TM) idiopathiques représente depuis 30 ans une indication chirurgicale de routine, les progrès de l’imagerie et des techniques chirurgicales permettant une fermeture dans l’immense majorité des cas, et une amélioration visuelle progressive mais définitive dans les cas fermés. Depuis la première description de Eckardt de l’utilisation du pelage de la membrane limitante interne (MLI) en 1997, faisant progresser le taux de fermeture des trous des 60% initiaux de Kelly et Wendel à plus de 90%, il n’y a plus de débat sur la technique de base. De…

Si le taux de complications de la chirurgie de la cataracte est devenu très faible, certaines situations nécessitent ce que l’on nomme une « implantation secondaire », soit la mise en place d’un implant autre qu’un implant de sac ou de sulcus. Ces implantations secondaires concernent les complications précoces ou tardives de la chirurgie de la cataracte, ou bien certaines pathologies associées à une fragilité zonulaire pour lesquelles il n’existe plus de support capsulaire.

L’hémorragie du vitré (HDV) est une complication fréquente de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP). En l’absence de traitement, une HDV peut se compliquer d’un décollement de la rétine par traction (DRT), d’une fibrose et de cicatrices pouvant entraîner un risque de cécité. Le choix de la stratégie dépendra de la situation individuelle des patients.

Depuis la naissance de la vitrectomie au début des années 1970 grâce à Machemer et Kloti, la miniaturisation des sondes ainsi que la vitesse de coupe n’ont cessé d’évoluer pour améliorer la sécurité. L’un des principaux objectifs de la vitrectomie aujourd’hui est d’en améliorer l’efficacité.

Le congrès virtuel EURETINA 2021, présidé par Frank Holz a rassemblé virtuellement du 9 au 12 septembre plus de 8 000 particpants cette année.

Le trou maculaire (TM) est une pathologie connue depuis la fin du XIXe siècle et qui a longtemps été considéré comme incurable. Kelly et Wendel ont été les premiers à montrer qu’une chirurgie par vitrectomie pouvait permettre la fermeture d’un TM et une récupération fonctionnelle [1]. Depuis, grâce aux progrès réalisés en imagerie rétinienne et en chirurgie vitréorétinienne, le taux de succès n’a cessé de s’améliorer et de nouvelles techniques chirurgicales ont vu le jour pour le traitement des TM de grande taille.

Le choix de la bonne modalité d’anesthésie oculaire est une donnée primordiale pour le confort du patient et le succès de la chirurgie. Il ne doit pas être négligé mais ajusté au cas par cas. Quelques définitions sont à poser avant d’aborder les avantages et les inconvénients des différentes options. La réglementation concernant l’acte d’anesthésie est évolutive et implique des recommandations officielles qui diffèrent parfois de la réalité des pratiques.

Les trous lamellaires sont une complication du décollement postérieur du vitré qui, généralement, ne présentent pas d’anomalies à la surface de la rétine. Avec le temps, on observe progressivement une dissection, puis une dégénérescence des bords du trou, et une prolifération peut apparaître à la surface de la rétine. La chirurgie peut être efficace mais elle nécessite un chirurgien expérimenté et une technique précise.

Le pelage de la membrane limitante interne (MLI) a été décrit pour la première fois pour le traitement des trous maculaires (TM) par Eckardt et al. en 1997. Depuis, il s’est largement démocratisé en chirurgie vitréo-rétinienne et dans celle des membranes épirétiniennes (MER). Dans la chirurgie des TM, le pelage de la MLI augmente le taux de fermeture et diminue le risque de réouvertures postopératoires tardives. Dans celles des MER, il diminue le risque de récidive postopératoire et donc de reprise chirurgicale. Si l’événement des colorants a beaucoup simplifié le geste…

Il existe peu d’études évaluant l’évolution naturelle anatomique et fonctionnelle des trous maculaires (TM) idiopathiques. La taille du trou et la durée d’évolution sont des facteurs pronostiques de récupération postopératoire connus, mais le délai pour la chirurgie reste non consensuel. Une grande partie des travaux historiques concernant l’évolution naturelle des TM a été menée sur de longues durées de suivi (1 à 5 ans) mais la vitesse d’élargissement d’un TM dans les semaines qui suivent sa constitution n’a été que peu étudiée. De même, la cinétique…

Les trous maculaires (TM) secondaires se distinguent des trous maculaires idiopathiques par leur physiopathologie différente, ou bien par l’association à une autre pathologie vitréo-rétinienne. En effet, l’existence d’une autre pathologie influe sur le comportement vitréen, considéré comme responsable de la survenue des TM idiopathiques, ainsi que sur l’intégrité de la structure rétinienne et de l’épithélium pigmentaire. Il est important de reconnaître ces TM secondaires afin d’adapter la balance bénéfice/ risque pour chaque patient.

Dossier 
Les bonnes et les mauvaises indications en chirurgie ophtalmologique

Editorial et coordination :
Aude Couturier et David Touboul

Dossier
La chirurgie des hémorragies vitréorétiniennes
Coordination : Véronique Pagot-Mathis

Rétine en Pratique

Paris - France

Journée d’enseignement en présentiel et numérique
Prévenir ou guerir : Prévenir la survenue ou l'aggravation des maladies rétiniennes​​

Pour en savoir plus : lien

JPO

Perpignan - France

Les Journées Perpignanaises d'Ophtalmologie se déroulerons Villa Duflot

Renseignements et inscription : Lien

SFO 2024

Paris - France

130e Congrès de la SFO

Le congrès se déroulera au Palais des Congrès de Paris 

Programme et informations : lien

CFSR

Paris - France

XVIIe réunion annuelle du Club Francophone des spécialistes de la Rétine
Site internet : lien
Contact Europa Organisation : mail

ARVO 2024

Seattle - Etats-Unis

Annual Meeting 2024 Association for Research in Vision and Ophthalmology

Informations : Lien

European Glaucoma Society (EGS)

Dublin - Irelande

16th EGS Congress

Informations : lien

Biennale azuréenne de contactologie

Nice - France

La prochaine Biennale azuréenne de contactologie se déroulera à l'Hôtel Westminster,

Inscriptions : lien
Site internet SFOALC : lien




Congrès annuel CoRoNa

Perpignan - France

Le congrès annuel de l'association de formation médicale se tiendra au palais des congrès de Perpignan sur le thème

L’intelligence artificielle en ophtalmologie : Évolution ou révolution ?

Programme et inscriptions


Congrès Monti

Marseille - FRANCE

La deuxième édition du congrès Marseille ophtalmologie nouveautés en thérapeutique et imagerie (Monti) se tiendra au palais du Pharo. 

Le thème ? Les urgences en ophtalmo­logie.
Celui-ci sera décliné autour de la pédiatrie, de l’oculoplastie, de la rétine médicale, de la rétine chirur­gicale et du glaucome.

Programme détaillé et inscrip­tions : Lien

EuDES - European Dry Eye Society

Madrid - Espagne

Le congrès EuDES aura lieu cette année en Espagne

Site internet : Lien

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