Kératocône et lentille sclérale
Un patient âgé de 40 ans consulte pour le suivi de son kératocône. Il ne porte plus de lentille à droite car il la trouve inconfortable et instable. À gauche, il porte une lentille rigide perméable à l’oxygène (Rose K2, Menicon, diamètre 8,70 mm, rayon 6,30 mm, puissance -11 D) dont il est satisfait.
Points clés
• Les lentilles sclérales sont indiquées dans l’adaptation des kératocônes après l’échec des lentilles rigides cornéennes.
• L’espace liquidien entre la lentille sclérale et la cornée doit être au minimum d’une demi-épaisseur de cornée au point le plus élevé (c’est-à-dire à l’apex du cône). L’évaluation de cet espace liquidien se fait en lumière blanche à fort grossissement en fente fine à 45 °. Il ne doit pas y avoir de contact entre la lentille et la cornée.
• La zone d’appui de la lentille sur la sclère conditionne le confort du patient. Si elle est trop serrée, elle entraîne une compression des vaisseaux conjonctivaux. Si elle est trop ouverte, elle génère un passage de bulles d’air.