Choriorétinopathies

Au sein du spectre des pachychoroïdes, certaines pathologies n’entraînent pas de baisse d’acuité visuelle (AV) et ne nécessitent pas de traitement. En effet, les patients sont asymptomatiques dans le cas d’une épithéliopathie, d’une excavation choroïdienne ou de pachydrusen localisés en dehors de la fovéa. Dans cet article, nous nous focaliserons donc sur le traitement de la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), des néovaisseaux secondaires à la pachychoroïde (Pachychoroid Neovasculopathy [PNV]) et de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC).

Bien que la définition de la pachychoroïde soit encore insuffisamment précise et reproductible, les pachyvaisseaux jouent un rôle primordial dans cette entité. Les innovations en imagerie ont permis d’améliorer notre compréhension des mécanismes impliqués dans la présence et le rôle de ces pachyvaisseaux.

Les pathologies du spectre des pachychoroïdes sont nombreuses et possèdent des caractéristiques cliniques et d’imagerie communes, ainsi qu’une pathophysiologie. L’épaisseur choroïdienne augmentée est retrouvée dans les différentes pathologies du spectre des pachychoroïdes, bien qu’il n’y ait pas de seuil spécifique d’épaisseur choroïdienne pathologique, en raison de sa grande variabilité intra- et interindividuelle, influencée par divers facteurs.

La néovascularisation de type 3, anciennement dénommée anastomose chorioré́tinienne ou encore prolifération angiomateuse rétinienne, est une forme clinique particulière de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire. Sa particularité est d’affecter spécifiquement la rétine neurosensorielle, avec pour conséquence une réponse néovasculaire télangiectasique, avec une prolifération intrarétinienne. Classiquement, dans les autres formes de néovascularisation maculaire secondaire à la DMLA, la prolifération néovasculaire est d’origine…

M. H., 72 ans, ayant pour antécédent une hypertension artérielle traitée, a consulté pour une baisse d’acuité visuelle de l’œil gauche apparue 3 semaines plus tôt. Il ne présentait aucun antécédent ophtalmologique notable.

Plusieurs pathologies rétiniennes ou choroïdiennes peuvent se manifester par une accumulation de liquide sous-rétinien, pouvant faire poser à tort le diagnostic de choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC). Il est donc indispensable de réaliser des examens détaillés d’imagerie afin de définir la pathologie en cause et de mettre en place le traitement adéquat.

La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) est caractérisée par un décollement séreux de la neurorétine (DSR) du pôle postérieur, lié au passage de liquide de la choroïde à travers l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR). À ce jour, il n’y a pas de consensus sur sa classification clinique. Selon la durée du DSR, il est habituel de distinguer une forme aiguë et une forme chronique. Alors que la première se résorbe en 3 à 4 mois avec un bon pronostic visuel, la CRSC chronique non résolutive est souvent associée à des altérations multifocales de l’EPR qui…

La pachychoroïde est un concept relativement nouveau qui correspond à un phénotype morphologique choroïdien. Sa définition s’est précisée depuis la première description par K. Bailey Freund en 2013 [1] et le spectre des pathologies associées s’est élargi : choriorétinopathie séreuse centrale, pachychoroïde associée à des altérations de l’EPR, pachychoroïde associée à des néovaisseaux choroïdiens, vasculopathie polypoïdale choroïdienne, excavation choroïdienne focale et pachychoroïde péripapillaire.

Les progrès récents en imagerie multimodale ont permis de mieux analyser la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) et de la classer parmi les pachychoroïdes. La CRSC se définit aujourd’hui par un décollement séreux rétinien (DSR) associé à un ou plusieurs décollements de l’épithélium pigmentaire et à une augmentation de l’épaisseur choroïdienne.

Un homme âgé de 52 ans se présente pour une photophobie et une baisse d’acuité visuelle bilatérale et progressive depuis 2 semaines. Son seul antécédent médical notable est une infection chronique par le VIH bien contrôlée sous trithérapie, avec une charge virale indétectable et des CD4 supérieurs à 200/mm3

Un homme âgé de 23 ans, aux antécédents de migraine avec aura, se présente aux urgences pour une baisse d’acuité visuelle associée à des scotomes paracentraux prédominant à gauche.

Madame C, 25 ans, se présente en urgence pour l’apparition d’un scotome central droit rapidement progressif. La patiente ne présente aucun antécédent hormis un épisode de gastro-entérite aigüe virale le mois précédent.

La choriorétinopathie de type Birdshot (BCR) est une uvéite postérieure chronique ­­bi­latérale. Nous traiterons ici de sa prise en charge thérapeutique et des éléments du suivi.

Monsieur D., 60 ans, asthmatique sous Symbicort, consulte pour un deuxième avis concernant une baisse d’acuité visuelle de l’œil gauche évoluant depuis quelques mois. Un diagnostic de choriorétinopathie séreuse centrale chronique a été porté. Une surveillance simple lui a été préconisée ; mais devant l’impression d’évolutivité, il préfère consulter dans un second centre d’ophtalmologie.

L'accessibilité de la choroïde aux nouveaux moyens d'imagerie a fait de l'EDI un examen incontournable dans la prise en charge des patients atteints de pathologies rétiniennes, autant pour le diagnostic et le suivi que pour le traitement de ces affections. Il reste cependant quelques limitations dans l'interprétation de ces mesures : la définition précise de la limite postérieure de la choroïde, la variabilité inter-individuelle et intra-individuelle des valeurs de l'épaisseur choroïdienne étrofovéolaire et leur corrélation à un certain nombre de facteurs anatomiques. Les…

Dossier 
Choriorétinopathie
séreuse centrale

Editorial : Francine Behar-Cohen
Coordination : Elodie bousquet

JAO

Strasbourg - France

Pour cette édition 2024, les Journées Alsaciennes d’Ophtalmologie seront consacrées aux actualités des différents domaines du secteur.​​​​​​​

Informations et inscriptions : Lien


Journée thématique du Centre imagerie et laser de Paris

Paris - FRANCE

Journée Thématique

Focus sur la papille et la région péri-papillaire

Informations et inscriptions : Lien

OB

Bruxelles - Belgique

Congrès Annuel de l'académie d'Ophtalmologie Belge
Informations : Lien

ARMD - Association de la rétine Méditerranéenne et de développement

Juan Les Pins - France

Congrès 2024 de l'ARMD, aura lieu au palais des Congrès de Juan Les Pins 

Le thème pour cette 14è édition est “Voir plus loin !”​​​​​​​

Pour plus d'informations : Lien​​​​​​​​​​​​​​

Journée Rétine & Diabète

Paris - France

4e Journée Rétine & Diabète

Comité d'organisation : Pr Catherine CREUZOT-GARCHER, Pr Pascale MASSIN

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Contact Europa Organisation : insc-jrd@europa-organisation.com

ARIBa

Futuroscope - FRANCE

17e colloque d'automne de l'Association francophone des professionnels de basse vision

Basse vision et innovations thérapeutiques

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Retina Lyon 2024

Lyon - France

Congrès Retina Lyon
Programme à venir

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Rapport joint annuel SOP / SFO

Paris - France

Ouverture des inscriptions pour la présentation du Rapport joint annuel SOP/SFO aux Salons Hoche à Paris

Dysgénésies du segment antérieur de l’enfant

Rapporteurs : Prs Dominique Bremond-Gignac (Paris) et Arnaud Sauer (Strasbourg)

Inscriptions (places limitées) : Lien

APODEP

Paris - France

45e symposium de l'Association de Perfectionnement Ophtalmologique​​​​​​​
sur le thème : « Quels sont les changements récents dans ma pratique ? »

Informations et inscriptions : Lien


CNOF - Club de neuro-ophtalmologie francophone

Nîmes - FRANCE

Réunion annuelle du Cnof

Pièges en neuro ophtalmologie

Détails et inscriptions : Lien

Orthoptistes, étudiants, etc.

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