En France, environ 5% des 15-64 ans sont porteurs de lentilles de contact [1]. Ce chiffre tend à augmenter, en particulier depuis la pandémie de Covid-19. De nombreux patients ne souhaitent plus porter de lunettes et ceux déjà équipés en lentilles sont de plus en plus exigeants, que ce soit sur le plan de la vision ou sur celui du confort. Comment répondre à leurs attentes tout en leur assurant un maximum de sécurité ? Je vous propose de passer en revue les points à vérifier en…

Un patient équipé en orthokératologie Matthieu Leconte L’orthokératologie, également connue sous le nom d’ortho-K ou de lentille de nuit, est une pratique innovante qui permet de corriger temporairement le plus fréquemment la myopie en modifiant la courbure de la cornée à l’aide de lentilles rigides perméables aux gaz, portées pendant le sommeil. Cette technique offre une alternative attrayante aux lunettes, aux lentilles de contact classiques ou à la chirurgie réfractive.…

En quoi consiste une consultation d’ophtalmologie de contrôle d’un patient porteur de lentilles rigides perméables au gaz (LRPG) ?

Les lentilles sclérales ou hybrides peuvent être prescrites lorsque l’adaptation en lentilles rigides cornéennes ou l’adaptation unilatérale ont échoué. Les patients porteurs bénéficient d’un suivi régulier. Certains points spécifiques nécessitent une attention particulière lors des consultations de suivi et de renouvellement.

Le nombre de consultations pour sécheresse oculaire n’a cessé de croître ces dernières années. Plusieurs motifs en sont à l’origine, dont principalement le port du masque durant la période Covid et l’excès du temps passé devant les écrans. Ces consultations sont souvent chronophages car elles nécessitent une organisation particulière et peuvent être déroutantes pour les praticiens habitués à avoir une corrélation « signes fonctionnels – signes physiques » que l’on ne…

La multiplication de l’offre en implantation premium représente un challenge pour les ophtalmologistes qui sont confrontés à des optiques de plus en plus complexes et qui doivent choisir le meilleur pour leurs patients. Mais l’arrivée d’aberromètres in vitro plus faciles d’accès, ou in vivo avec de la lumière visible, vont nous permettre de mieux explorer ces implants, afin de mieux guider nos indications en pratique courante.

L’ASHH est une nouvelle terminologie descriptive en OCT visant à décrire l’altération aiguë de l’ensemble de la cellule photoréceptrice – de la synapse aux segments externe en passant par l’axone – qui se manifeste par une lésion hyperréflective suivant l’angulation des fibres de Henlé en OCT, et qui peut résulter de mécanismes étiologiques pluriels (ischémique, inflammatoire, thermique, mécanique).

Les RIPL (Retinal Ischemic Perivascular Lesions), ou lésions rétiniennes ischémiques périvasculaires, ont été décrites pour la première fois en 2021. Elles correspondent à un infarcissement rétinien ischémique séquellaire des lésions de PAMM (Paravascular Acute Middle Maculopathy) et sont donc les témoins d’une ischémie rétinienne au niveau du plexus capillaire rétinien profond.