Surface oculaire
La chirurgie robot-assistée connaît un essor continu depuis le début des années 1990. Les chirurgies urologiques, digestives, générales et gynécologiques sont celles qui ont le plus bénéficié des avantages de la robotique. Le robot Da Vinci (Intuitive Surgical, Sunnyvale, CA) est le seul robot chirurgical actuellement commercialisé dans le monde. La liste des indications appropriées est déjà conséquente et ne cesse de s’accroître. Le nombre de procédures réalisées augmente chaque année au fur et à mesure que la technologie progresse et devient plus accessible.…
Un patient qui se plaint d’irritation oculaire plusieurs semaines après une conjonctivite infectieuse ou allergique, alors que l’épisode aigu est guéri, reste une évolution troublante mais classique. Cette défaillance de la surface oculaire peut parfois s’expliquer uniquement par l’importance de l’épisode infectieux ou inflammatoire, mais il existe le plus souvent une fragilité sous-jacente.
La surface oculaire et les lentilles de contact sont intimement liées puisque ces dernières sont intralacrymales, scindant le film lacrymal en deux, créant ainsi des modifications du film lacrymal de types biophysiques et biochimiques. Ces modifications sont liées aux matériaux et aux solutions d’entretien.
La cornée est le dioptre le plus puissant du système optique oculaire. Son pouvoir réfractif et sa transparence sont indispensables pour assurer cette fonction. Avasculaire, elle se nourrit à travers le film lacrymal, l’humeur aqueuse et les vaisseaux du limbe. La cornée est par conséquent en interaction étroite avec la surface oculaire, en particulier avec le film lacrymal qui joue également un rôle optique important et avec les cellules souches limbiques qui assurent l’intégrité de l’épithélium cornéen et une barrière contre l’invasion vasculaire [1].
Les altérations de la surface oculaire sont des effets secondaires fréquents de la chirurgie réfractive. Quelles sont les causes de ces manifestations cliniques ? La sécheresse oculaire secondaire à la section des nerfs cornéens lors du LASIK, de la PKR ou du SMILE est un effet secondaire obligatoire de la chirurgie réfractive cornéenne. Comment détecter les patients à risque ? Quels sont les moyens récents proposés soit en préventif soit en curatif ?
La surface oculaire est une entité anatomique et fonctionnelle complexe et fragile. De nombreux facteurs, internes ou externes, peuvent compromettre son homéostasie via des phénomènes apoptotiques et/ou inflammatoires qui s’auto-entretiennent ensuite. La chirurgie de la cataracte constitue un traumatisme et, sur une surface oculaire déjà fragilisée par ailleurs, peut être l’un des facteurs d’entrée dans le cercle vicieux de la sécheresse oculaire.
L’apnée du sommeil, plus précisément l’apnée obstructive du sommeil (AOS) est une pathologie qui est de plus en plus connue et reconnue. On pourrait croire que l’ophtalmologie n’est pas concernée par l’AOS. Que nenni, malgré certaines controverses. Bien au contraire, des publications récentes montrent sa comorbidité avec différentes pathologies ophtalmologiques.
Un homme de 40 ans d’origine camerounaise, résidant en France depuis treize ans, se présente aux urgences en raison de douleurs oculaires droites. Il décrit une gêne oculaire intermittente, initialement à bascule, à type de prurit, accompagnée de larmoiements et de photophobie évoluant depuis près de quatre ans et traitée à plusieurs reprises comme conjonctivite. Sur le plan général le patient rapporte un prurit diffus et des myalgies des membres supérieurs.
Chez l’enfant les dysfonctions des glandes de Meibomius (DGM) sont souvent sous-évaluées et sous-diagnostiquées. Les chalazions récidivants représentent les premières manifestations des DGM en pédiatrie. D’autres signes cliniques peuvent coexister mais l’enfant n’exprime pas de plainte. La prévalence des DGM chez l’adulte varie de 3,5% à 69% selon les études et les populations. Chez l’enfant, la prévalence des DGM est mal évaluée car probablement sous-estimée. Il faut savoir reconnaître les différents signes cliniques pouvant faire évoquer le diagnostic.
Un jeune patient de 26 ans, sans antécédent de traumatisme oculaire, présente un kyste épithélial développé aux dépens du stroma irien de l’œil gauche découvert fortuitement un an plus tôt lors d’une consultation ophtalmologique.
Après avoir été particulièrement à l’honneur en 2015 en étant le thème central du rapport de la Société française d’ophtalmologie, la surface oculaire reste toujours un vif sujet d’intérêt. Nous allons revenir sur les points marquants de quelques communications qui ont été présentées cette année.
Il ne faut pas confondre sclérite et épisclérite tant la prise en charge diagnostique et thérapeutique ainsi que le pronostic diffèrent. Ainsi, l'épisclérite est le plus souvent d'évolution bénigne sans mise en jeu du pronostic visuel. À l'inverse, les sclérites sont associées dans un cas sur deux à une pathologie systémique qu'il faudra rechercher, notamment la polyarthrite rhumatoïde. Les complications ophtalmologiques à type d'amincissement scléral, voire de perforation, sont possibles. Le traitement local est insuffisant et reposera en première intention…
Beaucoup des « nouveaux » traitements physiques de la surface oculaire sont la remise au goût du jour par l'apport de nouvelles technologies ou de nouveaux biomatériaux, de solutions anciennes et ayant fait leurs preuves. Ces «nouvelles» approches (occlusion des points lacrimaux, hygiène et réchauffement des paupières, lentilles de contact ou lunettes à chambre humide) permettent une amélioration majeure dans la prise en charge et le soulagement des patients, avec un important recul pour beaucoup de ces techniques. Alors, ne nous en privons pas !
La présence d'une lentille de contact sur la surface oculaire est source de modification de la physiologie de cette surface et tout particulièrement au niveau de la couche des larmes puisqu'elle va partitionner le film lacrymal en deux parties : face avant de la lentille et face postérieure de celle-ci. Avec l'apport de la microscopie confocal, il existe également des modifications physiologiques métaboliques et histologiques bien évaluées de la cornée (épithélium, stroma et endothélium), de la conjonctive et du limbe. Nous développerons plus particulièrement le film…
La dysfonction de glande de Meibomius (DGM) est une pathologie très fréquente, initialement peu symptomatique et trop souvent diagnostiquée à un stade difficilement réversible. L'inflammation est un mécanisme de défense immunitaire contre l'agression des tissus nobles, entraînant parfois, lorsqu'elle n'est pas correctement régulée, une aggravation des lésions initiales et un climat favorable aux complications infectieuses.
Dossiers
Les progrès de l'imagerie de la surface oculaire
Editorial : Pr Christophe Baudouin
Surface pour les cas complexes
Editorial et coordination :
David Touboul
La surface oculaire pour le quotidien
Editorial et coordination :
David Touboul
Sécheresse et désordres des glandes de méibomius
Editorial : Alexandre Denoyer
JAO
Strasbourg - France
Pour cette édition 2024, les Journées Alsaciennes d’Ophtalmologie seront consacrées aux actualités des différents domaines du secteur.
Informations et inscriptions : Lien
Journée thématique du Centre imagerie et laser de Paris
Paris - FRANCE
Journée Thématique
Focus sur la papille et la région péri-papillaire
Informations et inscriptions : Lien
ARMD - Association de la rétine Méditerranéenne et de développement
Juan Les Pins - France
Congrès 2024 de l'ARMD, aura lieu au palais des Congrès de Juan Les Pins
Le thème pour cette 14è édition est “Voir plus loin !”
Pour plus d'informations : Lien
Journée Rétine & Diabète
Paris - France
4e Journée Rétine & Diabète
Comité d'organisation : Pr Catherine CREUZOT-GARCHER, Pr Pascale MASSIN
Informations : lien
Contact Europa Organisation : insc-jrd@europa-organisation.com
ARIBa
Futuroscope - FRANCE
17e colloque d'automne de l'Association francophone des professionnels de basse vision
Basse vision et innovations thérapeutiques
Informations : Lien
Rapport joint annuel SOP / SFO
Paris - France
Ouverture des inscriptions pour la présentation du Rapport joint annuel SOP/SFO aux Salons Hoche à Paris
Dysgénésies du segment antérieur de l’enfant
Rapporteurs : Prs Dominique Bremond-Gignac (Paris) et Arnaud Sauer (Strasbourg)
Inscriptions (places limitées) : Lien
APODEP
Paris - France
45e symposium de l'Association de Perfectionnement Ophtalmologique
sur le thème : « Quels sont les changements récents dans ma pratique ? »
Informations et inscriptions : Lien
CNOF - Club de neuro-ophtalmologie francophone
Nîmes - FRANCE
Réunion annuelle du Cnof
Pièges en neuro ophtalmologie
Détails et inscriptions : Lien
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