Rétine chirurgicale

Le trou maculaire (TM) est une pathologie connue depuis la fin du XIXe siècle et qui a longtemps été considéré comme incurable. Kelly et Wendel ont été les premiers à montrer qu’une chirurgie par vitrectomie pouvait permettre la fermeture d’un TM et une récupération fonctionnelle [1]. Depuis, grâce aux progrès réalisés en imagerie rétinienne et en chirurgie vitréorétinienne, le taux de succès n’a cessé de s’améliorer et de nouvelles techniques chirurgicales ont vu le jour pour le traitement des TM de grande taille.

Le choix de la bonne modalité d’anesthésie oculaire est une donnée primordiale pour le confort du patient et le succès de la chirurgie. Il ne doit pas être négligé mais ajusté au cas par cas. Quelques définitions sont à poser avant d’aborder les avantages et les inconvénients des différentes options. La réglementation concernant l’acte d’anesthésie est évolutive et implique des recommandations officielles qui diffèrent parfois de la réalité des pratiques.

Les trous lamellaires sont une complication du décollement postérieur du vitré qui, généralement, ne présentent pas d’anomalies à la surface de la rétine. Avec le temps, on observe progressivement une dissection, puis une dégénérescence des bords du trou, et une prolifération peut apparaître à la surface de la rétine. La chirurgie peut être efficace mais elle nécessite un chirurgien expérimenté et une technique précise.

Le pelage de la membrane limitante interne (MLI) a été décrit pour la première fois pour le traitement des trous maculaires (TM) par Eckardt et al. en 1997. Depuis, il s’est largement démocratisé en chirurgie vitréo-rétinienne et dans celle des membranes épirétiniennes (MER). Dans la chirurgie des TM, le pelage de la MLI augmente le taux de fermeture et diminue le risque de réouvertures postopératoires tardives. Dans celles des MER, il diminue le risque de récidive postopératoire et donc de reprise chirurgicale. Si l’événement des colorants a beaucoup simplifié le geste…

Il existe peu d’études évaluant l’évolution naturelle anatomique et fonctionnelle des trous maculaires (TM) idiopathiques. La taille du trou et la durée d’évolution sont des facteurs pronostiques de récupération postopératoire connus, mais le délai pour la chirurgie reste non consensuel. Une grande partie des travaux historiques concernant l’évolution naturelle des TM a été menée sur de longues durées de suivi (1 à 5 ans) mais la vitesse d’élargissement d’un TM dans les semaines qui suivent sa constitution n’a été que peu étudiée. De même, la cinétique…

Les trous maculaires (TM) secondaires se distinguent des trous maculaires idiopathiques par leur physiopathologie différente, ou bien par l’association à une autre pathologie vitréo-rétinienne. En effet, l’existence d’une autre pathologie influe sur le comportement vitréen, considéré comme responsable de la survenue des TM idiopathiques, ainsi que sur l’intégrité de la structure rétinienne et de l’épithélium pigmentaire. Il est important de reconnaître ces TM secondaires afin d’adapter la balance bénéfice/ risque pour chaque patient.

Avec plus de 3 500 références Pubmed sur le sujet sur les 20 dernières années, le cross-linking (CXL) pour kératocône (KC) est un sujet en perpétuelle évolution. Si le protocole de Dresde reste la référence, de nouvelles propositions alternatives ont vu le jour depuis 2003 afin d’améliorer la procédure tout en conservant leur efficacité.

L’apprentissage de la chirurgie ophtalmique est un challenge que l’on peut résumer ainsi : comment concilier d’un côté la nécessité de former les internes avec, de l’autre, les exigences de résultat, de confort et de fiabilité bien légitimes des patients ? La réponse passe par le recours à la simulation en réalité virtuelle, qui permet aux futurs chirurgiens de s’entraîner en continu pendant leur cursus afin d’acquérir le niveau requis pour opérer en toute sécurité en situation réelle dès leur diplôme validé.

L’efficacité de la photocoagulation panrétinienne (PPR) dans le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP) a été largement prouvée par des études prospectives montrant qu’elle réduisait de plus de 50% le risque de cécité légale et entraînait une régression de la néovascularisation dans 70 à 90% des cas. Cependant pour certaines RDP, schématiquement les RDP dites « à haut risque » comme définies par la DRS (Diabetic Retinopathy Study) [1], une hémorragie du vitré (HV) survient et une vitrectomie est nécessaire.

Les macroanévrysmes artériels rétiniens sont une des complications de l’artériosclérose où l’hypertension artérielle et les altérations de paroi se conjuguent pour entraîner des dilatations de la paroi des artères rétiniennes. Ils sont donc plus fréquemment observés chez des patients hypertendus, âgés de plus de 60 ans avec une nette prédominance féminine [1,2]. En règle générale, ils sont unilatéraux et uniques.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une affection fréquente et sévère, d’origine multifactorielle. Elle est responsable de malvoyance, en particulier dans les populations d’origine caucasienne et sa prévalence croît avec l’âge. La forme dite exsudative, dont l’avènement des anti-VEGF a révolutionné le pronostic, est caractérisée par l’apparition et le développement de néovaisseaux choroïdiens qui, en laissant diffuser du sang et du fluide, ont un effet délétère sur la rétine et donc la fonction visuelle.

L’hémorragie du vitré est l’une des maladies oculaires les plus courantes, entraînant une perte de vision soudaine et indolore. Une hémorragie dense, qui obture l’examen du fond d’œil dans un contexte non diabétique et non traumatique, est souvent causée par une déchirure rétinienne ou une hémorragie sur des néovaisseaux prérétiniens par rétinopathie ischémique lors d’un décollement postérieur du vitré [1]. C’est pourquoi la connaissance des antécédents médicaux et chirurgicaux du patient et un examen clinique attentif de fond d’œil restent la base, mais…

L’ophtalmologie moderne a véritablement été révolutionnée par les avancées technologiques. De la même façon que le numérique a remplacé l’imagerie argentique dans le domaine des explorations, la chirurgie ophtalmologique va très certainement évoluer dans le même sens. Les évolutions technologiques nous amèneront à passer progressivement de systèmes optiques conventionnels à une visualisation numérique des sites opératoires. Cette (r)évolution fait certes encore face à quelques obstacles ou freins technologiques, mais ces derniers seront sans nul doute levés par les…

Symposium Allergan. 10 ans d’engagement et de progrès continus dans l’œdème maculaire

Nous rapportons le cas d’un patient de 81 ans ayant consulté au CHU de Bordeaux début 2019 pour une décompensation cornéenne gauche faisant suite à un passage en chambre antérieure d’un implant de dexaméthasone Ozurdex®.

Au cours de ces dernières années, les progrès dans l’imagerie rétinienne ont été spectaculaires, à la fois pour leur richesse d’iconographie mais aussi pour leur service rendu dans la thérapeutique des pathologies rétiniennes. Une évaluation plus précise et moins invasive de l’ensemble de la rétine est permise grâce à l’imagerie multimodale, avec notamment l’arrivée de l’OCT-angiographie (OCT-A) permettant de visualiser la microcirculation rétinienne sans injection de colorant, ou encore l’imagerie ultra-grand champ (UGC) permettant d’explorer en un seul cliché…

Le pelage de la membrane limitante interne maculaire est de plus en plus pratiqué dans la chirurgie du segment postérieur, notamment depuis l’avènement des colorants vitaux qui ont grandement facilité sa réalisation. Son intérêt a été démontré dans le traitement des trous maculaires idiopathiques de grande taille et, à un moindre degré, dans celui des membranes épirétiniennes, mais il reste plus controversé dans la chirurgie des décollements de rétine, notamment en raison de ses effets indésirables. Nous aborderons dans cette revue les résultats des principales études…

Améliorer les pratiques grâce à l’informatique et aux nouvelles technologies, sans oublier le quotidien… 

Dossier 
Les bonnes et les mauvaises indications en chirurgie ophtalmologique

Editorial et coordination :
Aude Couturier et David Touboul

Dossier
La chirurgie des hémorragies vitréorétiniennes
Coordination : Véronique Pagot-Mathis

Les formations J&J

Paris - FRANCE

La prise en charge de la presbytie en lentille de contact

Inscription : Lien

COPHY

Séville - Espagne

The 16th Annual  Congress on
Controversies in Ophthalmology

Informations : Lien

A-Rio Aquitaine-Rencontres Interactives en Ophtalmologie

Bordeaux - France

Aquitaine - Rencontres Interactives en Ophtalmologie se déroulera à la Cité Mondiale de Bordeaux

Pour cette nouvelle édition, le quatuor organisateur habituel propose le fil rouge des « Algorithmes décisionnels : du bon sens clinique à l’usage de l’IA ».
4 sessions thématiques enchaînant cas pratiques, vidéos et symposiums de l’industrie.

Pour en savoir plus : lien

What’s Up Glaucoma

Paris - France

Matinée de formation à l’Institut du Glaucome Fondation Hôpital Saint Joseph sur les glaucomes.

Programme et inscription : Lien

WOC - World Ophthalmology Congress

Los Angeles - Etat Unis

World Ophthalmology Congress 2025

Les formations J&J

Issy les Moulineaux - FRANCE

Formation en présentiel au sein du VisionR Institut à Issy les Moulineaux

Thème Sphérique - Astigmatisme

Inscription : Lien

EFCLIN - European Federation of the Contact Lens and IOL Industries

Oslo - Norvège

51th EFCLIN Congress and Exhibition 

Informations : Lien
​​​​​​​

ASCRS

Los Angeles - Etat Unis

Plus d'informations : lien

ARVO 2025

Salt Lake City - Etats-Unis

Annual Meeting 2025 Association for Research in Vision and Ophthalmology

Informations : Lien

SAFIR

Paris - France

Congrès annuel conjointement au congrès de la SFO

Inscription : Lien

Orthoptistes, étudiants, etc.

à partir de
51
an
  • Abonnements comprenant 8 numéros des Cahiers d'Ophtalmologie
  • Consultation illimitée de tous les numéros sur le site