Pelage de la limitante interne : quelles conséquences à long terme ?

Le pelage de la membrane limitante interne (MLI) a été décrit pour la première fois pour le traitement des trous maculaires (TM) par Eckardt et al. en 1997. Depuis, il s’est largement démocratisé en chirurgie vitréo-rétinienne et dans celle des membranes épirétiniennes (MER). Dans la chirurgie des TM, le pelage de la MLI augmente le taux de fermeture et diminue le risque de réouvertures postopératoires tardives. Dans celles des MER, il diminue le risque de récidive postopératoire et donc de reprise chirurgicale. Si l’événement des colorants a beaucoup simplifié le geste chirurgical, le pelage de la MLI peut être à l’origine de dommages iatrogènes avec des modifications anatomiques et fonctionnelles à long terme.

Auteurs

  • Mélanie Tessier

    Ophtalmologiste

    Collectif P1.5, Centre Aix Vision, Aix-en-Provence

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