Echographie
L’utilisation de la voie locale est en plein essor dans le traitement des uvéites postérieures. En effet, elle présente plusieurs avantages tels qu’une concentration dans l’humeur aqueuse et le vitré bien supérieure à la voie générale, une moindre diffusion systémique et le respect de la posologie indépendamment de l’observance du patient.
Les uvéites postérieures associées ou non à des vascularites rétiniennes sont de causes multiples. Elles exposent à un risque élevé de complications ou de séquelles affectant la fonction visuelle si elles ne sont pas traitées ou restent insuffisamment contrôlées. L’étape clé du diagnostic étiologique est sa caractérisation clinique. Les examens complémentaires aideront ensuite à confirmer les diagnostics évoqués sur le tableau clinique et l’interrogatoire orienté.
Le patient est un homme de 73 ans porteur d’un kératocône bilatéral. Il est adressé par son chirurgien afin de savoir si l’on peut optimiser son acuité visuelle en lentilles.
Ces dernières années ont vu l’émergence de nouvelles thérapeutiques pharmacologiques intravitréennes. De plus en plus, l’intérêt de la durabilité dans l’efficacité thérapeutique devient incontournable pour limiter les fluctuations d’acuité visuelle des patients et le fardeau thérapeutique associé à des injections multiples rapprochées. Parmi ces nouvelles thérapeutiques, l’implant d’acétate de fluocinolone (FAc) nous autorise à espérer qu’une thérapeutique cortisonique prolongée pourrait être obtenue sur plusieurs années. Comment se présente et se manipule…
Un homme de 53 ans consulte pour une baisse d’acuité visuelle rapidement évolutive de l’œil gauche. On note dans ses antécédents ophtalmologiques un presbyLasik réalisé il y a 4 ans. Outre la baisse d’acuité visuelle de l’œil gauche, le patient se plaint également d’un syndrome sec postopératoire connu et traité.
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