Echographie

Le diagnostic certain d’une neuropathie optique glaucomateuse chez un myope fort s’appuie sur des éléments multifactoriels reposant sur une analyse conjointe fonctionnelle et structurelle. L’aspect trompeur de l’atteinte du champ visuel et de l’OCT rendent le suivi particulièrement subtil. Comme chez le glaucome primitif à angle ouvert du non-myope, le traitement repose sur l’abaissement de la pression intraoculaire cible mais parfois de manière plus drastique, et ce en fonction de la présence d’autres facteurs de risque de progression et du degré de l’atteinte initiale.…

La myopie pathologique est définie comme une élongation excessive du globe (supérieure à 26,5 mm de longueur axiale), associée à des anomalies structurelles [1]. Ces anomalies structurelles sont principalement les déformations sclérales (staphylome myopique et macula bombée) et la maculopathie myopique. L’examen d’un myope fort ne se limitera pas à la macula et évaluera également la rétine périphérique, le nerf optique et l’opacité cristallinienne. Une éducation du patient à l’autosurveillance sera essentielle pour le dépistage précoce des complications maculaires.

L’enfant M., âgée de 5 ans, se présente en consultation d’ophtalmologie pour suspicion d’amblyopie de l’œil droit. L’anisométropie importante et la motivation de l’enfant nous ont poussées à lui proposer une adaptation en lentille rigide.

Le film lacrymal est le premier dioptre du système optique oculaire. Son altération, qualitative et quantitative, est à l’origine de distorsions de l’image projetée sur la rétine. Ces aberrations optiques peuvent être analysées par aberrométrie, permettant ainsi une étude objective des modifications optiques induites par le syndrome sec.