Rétine médicale
La rétinopathie diabétique (RD) est une complication microvasculaire oculaire grave du diabète. C’est la principale cause de déficience visuelle dans la population en âge de travailler [1]. La RD est également associée de manière significative à des comorbidités cardiovasculaires, notamment d’infarctus du myocarde, rénales et d’accident vasculaire cérébral. Sa prévalence mondiale a atteint 27% entre 2015 et 2018 [1]. Environ 10% de l’ensemble de la population diabétique et un tiers des patients atteints d’une RD sont susceptibles d’évoluer vers le stade de…
La dernière décennie a été marquée par une véritable révolution dans la prise en charge du diabète. De nouveaux traitements ont fait leur apparition, et certains peuvent entraîner une amélioration glycémique profonde et rapide. Mais aussi, de façon paradoxale, être associés à une aggravation précoce de la rétinopathie diabétique (RD). Alors comment encadrer leur mise en place ? Ces questions sont d’importance compte tenu de leur utilisation de plus en plus répandue et recommandée chez les patients à haut risque vasculaire et rénal, population souvent aussi atteinte…
La rétinopathie radique est une complication redoutable et irréversible de l’irradiation des tumeurs oculaires. Elle peut survenir après tout type d’irradiation pour des tumeurs oculaires, orbitaires ou du massif facial. Dans le cas des tumeurs oculaires, elle est particulièrement sévère après l’irradiation des mélanomes choroïdiens, qui nécessitent une dose importante administrée au niveau du segment postérieur, avec des marges de sécurité débordant sur la rétine saine adjacente.
L’anticorps bispécifique, une avancée technologique remarquable, permet d’agir simultanément sur 2 voies de signalisation clés, améliorant ainsi la prise en charge des patients atteints de maladies rétiniennes vasculaires. Cette innovation ouvre la voie à des traitements plus efficaces et personnalisés.
L’ASHH est une nouvelle terminologie descriptive en OCT visant à décrire l’altération aiguë de l’ensemble de la cellule photoréceptrice – de la synapse aux segments externe en passant par l’axone – qui se manifeste par une lésion hyperréflective suivant l’angulation des fibres de Henlé en OCT, et qui peut résulter de mécanismes étiologiques pluriels (ischémique, inflammatoire, thermique, mécanique).
Les RIPL (Retinal Ischemic Perivascular Lesions), ou lésions rétiniennes ischémiques périvasculaires, ont été décrites pour la première fois en 2021. Elles correspondent à un infarcissement rétinien ischémique séquellaire des lésions de PAMM (Paravascular Acute Middle Maculopathy) et sont donc les témoins d’une ischémie rétinienne au niveau du plexus capillaire rétinien profond.
La question phare de cette édition 2024 de Rétine en pratique concernait la prévention des maladies car « au début, la maladie est facile à traiter et difficile à diagnostiquer, mais plus tard, elle devient facile à reconnaître et difficile à traiter » (Machiavel, Le Prince, chapitre 3). Alors, peut-on prévenir ?
Le syndrome des taches blanches multiples évanescentes (Multiple Evanescent White Dot Syndrome [MEWDS]) a été décrit pour la première fois en 1984 par le Dr Lee M. Jampol comme étant une affection unilatérale caractérisée par des lésions rétiniennes blanc-jaunâtre, une granularité fovéolaire et une hyperfluorescence punctiforme précoce en angiographie à la fluorescéine. L’avènement de l’imagerie multimodale a permis d’enrichir la caractérisation de ce syndrome clinique. Récemment, la description du MEWDS secondaire (ou ÉpiMEWDS [Epiphenomenon MEWDS]) survenu chez des…
La Société française de la rétine (SFRétine) s’est réunie lors de sa Journée nationale les 20 et 21 janvier 2024 à l’Espace Saint-Martin à Paris. Cette session portant sur la chirurgie maculaire a été organisée par le Pr Aude Couturier et a été animée par des experts français de renom. L’ensemble des communications du congrès peut être visionné en replay sur le site Internet : www.sfretine-online.fr .
Contrairement à la forme néovasculaire, la forme atrophique est le parent pauvre de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sur le plan thérapeutique. Deux grandes difficultés se présentent à nous : trouver un mode d’action qui pourrait cibler une maladie avec des phénotypes divers et variés, et mettre au point un bon critère d’évaluation de l’efficacité des traitements. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique car nous estimons aujourd’hui que 1,5 million de Français souffrent d’une DMLA, dont 20% d’une forme atrophique.
Après 10 années pendant lesquelles nous avons soigné par des injections intravitréennes de ranibizumab (Lucentis®, Novartis) et d’aflibercept (Eylea®, Bayer) nos patients atteints d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative, d’une occlusion veineuse rétinienne (OVR) ou d’un œdème maculaire diabétique (OMD), nous avons maintenant à notre disposition 3 autres anti-VEGF. Regardons ensemble leurs avantages et leurs limites.
Si la thérapie génique a dans un premier temps ciblé des maladies génétiques, notamment de la rétine, avec un premier débouché clinique approuvé par la Food and Drug Administration et l’Agence européenne des médicaments avec le Luxturna® pour les patients atteints d’une amaurose congénitale de Leber liée à une mutation du gène RPE65, elle présente aussi un intérêt dans les maladies acquises de la rétine par son apport pharmacologique faisant synthétiser par les tissus oculaires un agent pharmacologique et ce, de façon prolongée après une seule injection.
Les télangiectasies maculaires ou MacTel ((Macular Telangiectasia) de type 2 correspondent à une dégénérescence vasculaire et neurogliale bilatérale de la rétine maculaire qui se manifeste par l’association d’une atrophie de la rétine à des dilatations télangiectasiques de la maille capillaire maculaire qui commence en temporal de macula. Les symptômes apparaissent habituellement vers l’âge de 50 ans. Il s’agit d’une dégradation de la vision centrale qui s’approfondit très lentement.
La possibilité de traiter de manière efficace les affections du segment postérieur à l'aide de collyres pourrait apporter un soulagement aux patients en réduisant la charge thérapeutique liée aux injections intravitréennes ainsi que l'anxiété qu'elles suscitent. Plusieurs collyres sont actuellement évalués, et pourraient changer le paradigme thérapeutique de nos patients atteints d’un œdème maculaire.
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Lumière sur l'éphithélium pigmentaire
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du diagnostic à sa prise en charge
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COPHY
Séville - Espagne
The 16th Annual Congress on
Controversies in Ophthalmology
Informations : Lien
A-Rio Aquitaine-Rencontres Interactives en Ophtalmologie
Bordeaux - France
Aquitaine - Rencontres Interactives en Ophtalmologie se déroulera à la Cité Mondiale de Bordeaux
Pour cette nouvelle édition, le quatuor organisateur habituel propose le fil rouge des « Algorithmes décisionnels : du bon sens clinique à l’usage de l’IA ».
4 sessions thématiques enchaînant cas pratiques, vidéos et symposiums de l’industrie.
Pour en savoir plus : lien
WOC - World Ophthalmology Congress
Los Angeles - Etat Unis
World Ophthalmology Congress 2025
EFCLIN - European Federation of the Contact Lens and IOL Industries
Oslo - Norvège
51th EFCLIN Congress and Exhibition
Informations : Lien
JPO
Perpignan - France
Les Journées Perpignanaises d'Ophtalmologie se déroulerons Villa Duflot
Renseignements et inscription : Lien
ARVO 2025
Salt Lake City - Etats-Unis
Annual Meeting 2025 Association for Research in Vision and Ophthalmology
Informations : Lien
SFO 2025
Paris - France
131e Congrès de la SFO
Le congrès se déroulera au Palais des Congrès de Paris
Programme et informations : lien
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