Traitements de la DMLA atrophique : qui injecter et quand ?

Contrairement à la forme néovasculaire, la forme atrophique est le parent pauvre de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sur le plan thérapeutique. Deux grandes difficultés se présentent à nous : trouver un mode d’action qui pourrait cibler une maladie avec des phénotypes divers et variés, et mettre au point un bon critère d’évaluation de l’efficacité des traitements. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique car nous estimons aujourd’hui que 1,5 million de Français souffrent d’une DMLA, dont 20% d’une forme atrophique.

Points forts
• Forte attente des patients et des soignants d’une thérapeutique efficace dans la DMLA atrophique.
• Beaucoup d’échecs thérapeutiques dans les essais de phases 1, 2 et 3 par le passé.
• Définition de l’atrophie maculaire et de son diagnostic par le CAM.
• Cible thérapeutique privilégiée, la cascade inflammatoire avec la voie du complément.
• Deux molécules ayant prouvé leur efficacité en phase 3, le pegcetacoplan/Syfovre® (laboratoire Apellis) et l’avacincaptad pegol/Izervay® (laboratoire Astellas), sont disponibles aux États-Unis mais pas encore en France.
• Beaucoup de questions en suspens : pour quels patients ? quels protocoles ? quel bilan de suivi ?

Auteurs

  • Maté Streho

    Ophtalmologiste

    Hôpital Lariboisière, Paris ; hôpital d’instruction des armées Bégin, Saint-Mandé ; centre Explore Vision Paris, Rueil-Malmaison

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