Neuro-ophtalmologie
Nous rapportons le cas de Mme F., âgée de 71 ans, d’origine grecque, qui a consulté à plusieurs reprises aux urgences ophtalmologiques pour un trouble visuel s’aggravant rapidement.
Les neuropathies optiques inflammatoires sont des pathologies fréquemment rencontrées dans la pratique de l’ophtalmologie, avec une incidence de 1 à 5 cas pour 100 000 individus. Leurs étiologies sont multiples. Elles peuvent notamment être dues à plusieurs affections démyélinisantes inflammatoires comme les neuromyélites. La Myelin Oligodendrocyte Glycoprotein (MOG) est une protéine exprimée à la surface de la myéline de notre système nerveux central. Des anticorps dirigés contre cette protéine, les anticorps anti-MOG (Ac anti-MOG), décrits pour la première fois au début…
Les plaies orbitaires sont des pathologies rares pouvant menacer le pronostic vital du patient. Elles sont l’apanage des hommes jeunes dans un contexte de rixe et d’éthylisme. Certains pièges diagnostiques et thérapeutiques peuvent engager la responsabilité de l’ophtalmologiste.
Les communications de neuro-ophtalmologie ont abordé cette année des problématiques variées. On peut ainsi citer les avancées diagnostiques et thérapeutiques présentées lors de la session du DHU Vision et Handicaps, les controverses sur la place de la corticothérapie dans les neuropathies optiques lors du symposium franco-maghrébin, et les urgences lors de la réunion du Club de neuro-ophtalmologie francophone et de la présentation du Rapport.
L’atrophie optique est la conséquence commune des atteintes de la voie visuelle antérieure qui va de la rétine au chiasma inclus. C’est une entité couramment rencontrée en consultation de neuro-ophtalmologie. Les causes d’atrophie optique sont multiples et le challenge pour le clinicien est d’orienter correctement les investigations paracliniques afin de poser un diagnostic étiologique.
Devant une paralysie du III ou nerf oculomoteur (ancien nerf moteur oculaire commun), se pose toujours la question de l’urgence de la réalisation d’une imagerie. Si certains tableaux cliniques sont très évocateurs d’une fissuration anévrysmale ou d’une apoplexie pituitaire redoutées et qui doivent être imagées en extrême urgence, d’autres moins évidents nécessitent une analyse soigneuse pour décider du bilan et de son degré d’urgence.
Cette année encore, les sessions de neuro-ophtalmologie de la SFO 2016 ont permis de faire un état des lieux des connaissances et des nouveautés dans plusieurs domaines. Nous nous sommes intéressés à rapporter ici les nouveautés dans le domaine des neuropathies optiques, souvent vues initialement par l’ophtalmologiste.
Une femme de 80 ans d'origine caucasienne présente une baisse d'acuité visuelle brutale sévère de l'œil droit un matin au réveil et vient consulter en urgence. Ses antécédents sont marqués par une maladie de Parkinson, des troubles du rythme cardiaque (avec pose récente d'un pacemaker), un diabète de type 2 insuliné équilibré (HbA1c = 7,5 %), une hypertension artérielle sévère déséquilibrée et un surpoids. Son traitement comprend : fluindione, L-Dopa, furosémide, périn- dopril, amiodarone, atorvastatine, L-thyroxine et insuline.
Le cru 2015 de la SFO a fait la part belle à la neuro-ophtalmologie puisque deux conférences-débats et une conférence « invitée » traitaient de ce sujet, en plus de la réunion annuelle de Club de neuro-ophtalmologie et des communications libres.
La forme non artéritique des neuropathies optiques ischémiques antérieures aiguës (NOIAA) est la plus fréquente chez le sujet de plus de 50 ans. Après avoir rappelé les règles du diagnostic positif de la NOIAA non artéritique et de son bilan, cet article passe en revue les différents traitements : corticoïdes ou anti-VEGF. Cependant, leur efficacité n'a pas encore été prouvée par une étude randomisée et le bilan cardio-vasculaire reste la priorité pour éviter la récidive controlatérale.
Toute diplopie est a priori une urgence. Affirmer que telle ou telle diplopie n'était pas une urgence ne peut être que rétrospectif. La prise en charge d'une diplopie comporte des étapes dont aucune ne peut être méconnue : 1. Existe-t-il des arguments faisant craindre une extrême urgence ? 2. L'établissement du diagnostic oculomoteur. 3. La recherche de l'étiologie de la diplopie. 4. La mise en œuvre d'un premier traitement symptomatique de la diplopie : prismes ou secteur. 5. Le traitement idéal de la diplopie.
La tomographie par cohérence optique (OCT) est un outil indispensable à la documentation à la fois quantitative et qualitative des modifications de la tête du nerf optique puisqu'elle permet une évaluation objective de la couche des fibres ganglionnaires rétiniennes péripapillaires (RNFL, retinal nerve fiber layer). L'OCT est donc utile au diagnostic, au pronostic et au suivi de nombreuses pathologies en neuro-ophtalmologie.
L'ophtalmologiste joue un rôle primordial dans l'identification des patients souffrant d'une hypertension intracrânienne idiopathique (HTICI) à haut risque d'évolution défavorable. La mise en évidence de facteurs pronostiques permet de mieux préciser les stratégies thérapeutiques lors de l'évaluation initiale. Elle permet également d'adapter, conjointement avec le neurologue, la stratégie de suivi. L'objectif de cet article est d'aider l'ophtalmologiste à identifier les patients porteurs d'une HTICI à haut risque visuel afin d'adapter leur suivi et la stratégie thérapeutique.
Le champ visuel fait partie intégrante de l'examen ophtalmologique. Il doit être réalisé avec la bonne correction optique, en utilisant une technique adaptée au patient et à sa pathologie. Si la périmétrie statique automatisée est l'examen de choix dans le diagnostic et le suivi de la plupart des pathologies neuro-ophtalmologiques, le Goldmann reste irremplaçable dans les simulations et chez les patients peu compliants ou fatigués. L'interprétation doit tenir compte des données de l'examen clinique incluant l'interrogatoire car peu de déficits sont pathognomoniques d'une…
Devant une neuropathie optique ischémique antérieure (NOIA), on doit toujours évoquer deux diagnostics : - la NOIA artéritique de la maladie de Horton, liée à une thrombose des artères ciliaires postérieures courtes par l'artérite gigantocellulaire - la NOIA non artéritique qui correspond à un mécanisme d'hypoperfusion de la tête du nerf optique. En effet, la vascularisation de la tête du nerf optique est de type terminale, assurée par un cercle artériel anastomotique de Zinn-Haller divisé en une partie supérieure et une partie inférieure, et formé à partir des branches…
Dossier
Quand l'ophtalmologiste sauve une vie
Editorial : Catherine Vignal Clermont
EURETINA
Paris - France
25th Euretina Congress au Palais des Congrès
Informations et inscription : Lien
Les formations J&J
Paris - France
Les fondamentaux de l’adaptation en lentilles souples sphériques
Inscription : Lien
DMLA en pratique
Paris - France
DMLA en Pratique. Journée d'enseignement. Maison de la Chimie. Informations : mail - Programme : Lien
Société Française du Glaucome
Lyon - France
La Société Française du Glaucome se réunira pour son deuxième congrès d’automne au Palais des Congrès de Lyon
Le glaucome à angle ouvert de A à Z
Tous les aspects des glaucomes primitifs et secondaires à angle ouvert seront abordés : épidémiologie, physiopathologie, diagnostic clinique, imagerie, formes secondaires, et prise en charge médicale, laser et chirurgicale.
Pour en savoir plus : lien
In Vidéo Veritas 2025
Aix-en-Provence - France
Congrès d'Ophtalmologie In Vidéo Veritas 2025
Cette édition réunira de nombreux experts et praticiens dans le domaine de l'ophtalmologie pour explorer, via des présentations au format vidéo, les différents pôles de notre spécialité ainsi que le futur de notre discipline.
Informations : lien
EVER - European Association for Vision and Eye Research
Florence - Italie
28th EVER Congress
Inscription : Lien
Les formations J&J
Paris - FRANCE
La prise en charge de l’astigmatisme en lentille de contact
Inscription : Lien
Informations sur les formations : Lien
Atelier universitaire sur la myopie de l’enfant
Strasbourg - France
Le professeur Arnaud Sauer et son équipe pédagogique de l'université de Strasbourg (soutenus par CooperVision, Essilor, Topcon Healthcare, Precilens et Santen), mettent en place un « atelier universitaire sur la myopie de l’enfant » destiné aux ophtalmologistes ou internes en ophtalmologie. Celui-ci, certifié Qualiopi, se déroulera en deux sessions de deux jours (les 12-13 juin et les 16-17 octobre) dédiées au diagnostic et à la prise en charge de la myopie de l'enfant et combinera apports théoriques et ateliers pratiques. La formation doit ainsi permettre : de décrire l’épidémiologie de la myopie de l’enfant et de ses complications futures, d’organiser la consultation dédiée à la myopie de l’enfant, de connaître les différentes techniques de freination et leurs indications, de maîtriser la prescription et le suivi des verres de freination ou de l’atropine et de s’initier aux bases de l’adaptation aux lentilles de freination de la myopie.
Programme et inscription :
Session 1 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s1
Session 2 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s2
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