Quand le cortex s'invite aux urgences ophtalmologiques

Nous rapportons le cas de Mme F., âgée de 71 ans, d’origine grecque, qui a consulté à plusieurs reprises aux urgences ophtalmologiques pour un trouble visuel s’aggravant rapidement.

Points forts
• Le diagnostic de cécité corticale doit être évoqué devant un tableau de baisse d’acuité visuelle, fond d’œil normal et RPM préservés.
• La cécité corticale est la conséquence de lésions occipitales bilatérales et peut s’accompagner d’autres syndromes neuro-visuels tels qu’une agnosie des couleurs ou un syndrome de Balint selon la topographie de l’atteinte.
• Il s’agit d’un diagnostic difficile qui est orienté à l’aide de tests de dépistage clinique simples, et qui ne doit pas être méconnu car les étiologies sont parfois graves.

Auteurs

  • Charlotte Laurent

    Interne en ophtalmologie

    CHU de Pontchaillou, Rennes

  • Manon Philibert

    Neurologue - Neuro-ophtalmologue

    Service du Dr Vignal-Clermont, Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Paris

  • Catherine Vignal-Clermont

    Ophtalmologiste

    Service urgences, neuro-ophtalmologie, Fondation ophtalmologique A. de Rothschild, Paris ; Service du Pr José Alain Sahel, CHNO des Quinze-Vingts, Paris

L'accès à la totalité de la page est protégé.

Je m'inscris

Identifiez-vous