Echographie
L’apparition d’un hématome sous-rétinien est une complication rare mais grave de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative. En effet, lorsqu’il atteint le centre de la macula, le pronostic visuel en l’absence de traitement est très péjoratif [Avery RL et al., 1996]. La gestion des hématomes sous-rétiniens a énormément évolué depuis une quinzaine d’années. Différentes approches thérapeutiques ont été décrites ayant toutes pour but l’évacuation ou le déplacement de l’hématome afin de restaurer une vision centrale.
L’apparition d’un hématome sous-rétinien est une complication rare mais grave de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative. En effet, lorsqu’il atteint le centre de la macula, le pronostic visuel en l’absence de traitement est très péjoratif [Avery RL et al., 1996]. La gestion des hématomes sous-rétiniens a énormément évolué depuis une quinzaine d’années. Différentes approches thérapeutiques ont été décrites ayant toutes pour but l’évacuation ou le déplacement de l’hématome afin de restaurer une vision centrale.
Àl’heure actuelle, la prise en charge thérapeutique de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative repose presque entièrement sur l’administration intravitréenne d’anti-VEGF. Le VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor), sécrété par les cellules de l’épithélium pigmentaire, est un acteur majeur de la néovascularisation rétinienne. Il induit, en réponse à l’ischémie rétinienne, une prolifération de cellules endothéliales et une augmentation de la perméabilité vasculaire. Dès lors, la cascade de l’angiogenèse peut être bloquée en agissant…
L’OCT (Optical Coherence Tomography) est devenu l’outil indispensable pour le suivi et le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). C’est la répétition de cet examen, à la recherche de phénomènes exsudatifs, qui va conditionner la mise en place d’un traitement par injection intravitréenne d’anti-VEGF.
La DMLA est la principale cause de cécité après 50 ans dans les pays industrialisés, la forme atrophique pure représentant 31 % des cas. Tandis que la prise en charge de la forme exsudative a bénéficié de progrès majeurs avec l’apparition des anti-VEGF, les moyens thérapeutiques pour la forme atrophique restent limités en pratique quotidienne. Néanmoins, une meilleure compréhension des phénomènes physio-pathogéniques qui concourent à l’atrophie maculaire font espérer que de nouveaux traitements pourront être bientôt disponibles.
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