Echographie

Les pathologies du spectre des pachychoroïdes sont nombreuses et possèdent des caractéristiques cliniques et d’imagerie communes, ainsi qu’une pathophysiologie. L’épaisseur choroïdienne augmentée est retrouvée dans les différentes pathologies du spectre des pachychoroïdes, bien qu’il n’y ait pas de seuil spécifique d’épaisseur choroïdienne pathologique, en raison de sa grande variabilité intra- et interindividuelle, influencée par divers facteurs.

 La prise en charge du glaucome a pour objectif de préserver la fonction visuelle tout en maintenant la qualité de vie des patients. Le traitement par collyre hypotonisant, dont l’efficacité dépend fortement de l’observance, est souvent associé à des effets secondaires qui peuvent réduire la qualité de vie. La trabéculoplastie sélective au laser, introduite par Latina en 1995 et approuvée par la Food and Drug Administration en 2001, est actuellement une alternative de première intention dans la prise en charge du glaucome.

L’entité pachychoroïde a été décrite relativement récemment par l’équipe du Dr Freund [1-3] comme un phénotype caractérisé non seulement par une choroïde épaisse, mais plus spécifiquement par l’augmentation de l’épaisseur de la couche de Haller associée à l’amincissement de la couche de Sattler. De nouvelles formes ont ensuite été mises en évidence dans le spectre des pachychoroïdes.

La première implantation intraoculaire date de 1950. Elle a été réalisée par le Dr Ridley. Et ce n’est que 35 ans plus tard, en 1985, que les implants UV-blockers sont apparus afin de réduire la transmission des ultraviolets (UV) à la rétine. Dans les années 2000, la phototoxicité de la lumière bleue (LB) est reconnue, les premiers implants jaunes apparaissent sur le marché dans ce contexte. Ce filtre jaune a représenté une étape importante dans la filtration des courtes longueurs d’onde (400-430 nm) après celle des ultraviolets.

Le diagnostic et le suivi du glaucome chez un myope fort sont particulièrement complexes en raison des altérations structurelles du segment postérieur et de l’apparence trompeuse de la papille optique, pouvant retentir ainsi sur la fonction visuelle. Ce diagnostic repose sur une analyse fonctionnelle et structurelle combinée, l’évolution étant un indicateur fort d’une neuropathie optique glaucomateuse. De plus, le parallélisme structure-fonction est de mise dans la pathologie glaucomateuse, sa présence étant un outil diagnostic très suggestif de l’existence de la pathologie […