DMLA

L’atrophie, dans la DMLA comme dans les pathologies maculaires amenant à cet état, évolue lentement. L’annonce de cette pathologie signifie l’entrée dans une maladie irréversible handicapante, dont l’évolution, l’issue et le terme ne sont pas prédictibles. Cette situation fragilise la personne âgée et augmente le risque de dépression, et l’aspect psychologique ne peut être négligé. Soins et accompagnement global doivent s’associer, quel que soit le degré d’atteinte, pour le maintien de l’autonomie, source de bien-être et de qualité de vie. Des réponses…

L’ARVO s’achève à Honolulu, et nous rentrons, la tête pleine de nouveautés. Le Kilauea n’a pas encore déversé ses rivières de lave. La SFO se profile. Il est temps de faire le bilan des nouveautés en DMLA.

Décidément, la forme atrophique est le parent pauvre des dégénérescences maculaires liées à l’âge. Alors qu’il n’existe aucun traitement disponible pour cette forme clinique, l’espoir est toutefois de rigueur, supporté par de nombreux essais cliniques en cours.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sèche est de loin la première cause d’atrophie maculaire, à l’origine d’une baisse d’acuité visuelle sévère uni- ou bilatérale en cas d’atteinte fovéale. Cependant, il ne faut pas méconnaître ses principaux diagnostics différentiels, plus rares, pour lesquels il existe une prise en charge spécifique.

La prise en charge de la DMLA exsudative est un enjeu de santé publique. Malgré une amélioration régulière de nos pratiques, les dernières études de vraie vie montrent régulièrement qu’en France, les patients sont sous-traités comparativement à certains pays européens. Ce sous-traitement entraîne des gains d’acuité visuelle inférieurs à ceux observés dans les études pivotales [1,2].

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une pathologie multifactorielle complexe touchant le sujet âgé. Elle atteint principalement la macula, zone centrale de la rétine responsable de la vision de précision.

Nous rapportons le cas d’un patient de 78 ans consultant en urgence pour une baisse d’acuité visuelle brutale de l’œil gauche (OG), son œil unique. Ce patient, monophtalme suite à la perte de l’œil droit (OD) sur une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative évoluée, était suivi pour son OG pour une DMLA atrophique. Les dernières injections intravitréennes de ranibizumab sur l’OD dataient d’il y a 3 ans. Il ­présentait comme antécédent un carcinome rénal avec métastases pancréatiques et une coronaropathie stentée.

En 2005, l’avènement des injections intravitréennes d’anti-VEGF (vascular endothelial growth factor) a véritablement révolutionné le pronostic fonctionnel des patients présentant une DMLA dans sa forme néovasculaire. La commercialisation des anti-VEGF, actuellement utilisés en pratique quotidienne (ranibizumab et aflibercept), a été rendue possible grâce aux résultats des études pivotales (VIEW 1,2 pour l’aflibercept, MARINA et ANCHOR pour le ranibizumab) qui imposaient des schémas de traitement très rigoureux (injections mensuelles pour le ranibizumab et bimestrielles…

Depuis quelques années, l’OCT-angiographie (OCT-A) nous permet une visualisation non-invasive de la vascularisation des différentes couches rétiniennes et choroïdiennes. Dans la DMLA, l’OCT-A permet le plus souvent le diagnostic des néovaisseaux choroïdiens (NVC) mais également leur suivi qualitatif et quantitatif.

 Le 16e congrès EURETINA (Société Européenne de Retina, Macula et Vitré) s’est tenu au Bella Center de Copenhague (Danemark) du 8 au 11 septembre dernier. Du 15 au 18 octobre, s’est déroulé à Chicago le congrès de l’AAO (Association américaine d’ophtalmologie). Plusieurs sessions notamment sur la DMLA néovasculaire, la DMLA atrophique et la rétinopathie diabétique, ont rapportées les principales avancées en termes de traitements, de protocoles de suivi ou encore de résultats d’études.

La DMLA est une maladie chronique, favorisée par le vieillissement. Comme toutes les autres maladies dégénératives, elle peut être très mal acceptée par le patient. Ce, d’autant plus, que la perception du vieillissement a beaucoup changé avec le temps, les patients « âgés » d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’autrefois.

Récemment une patiente m’a demandé « Où en sommes-nous dans la DMLA atrophique ? » « On est sur la bonne voie ! » lui ai-je répondu. En effet, plusieurs voies de recherche ont été repérées et certaines sont actuellement en cours d’évaluation. Des solutions se dessinent aussi en DMLA atrophique. Dans cet article, nous allons faire le point sur le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) atrophique en quatre questions.

Depuis que les anti-VEGF ont créé une véritable révolution dans la prise en charge de la DMLA exsudative, notre exigence et celle des patients ont évolué. Alors que nous nous satisfaisions tous il y a neuf ans de parvenir à contrôler une exsudation avec des injections intravitréennes mensuelles, l’objectif est aujourd’hui d’alléger au maximum le poids de la prise en charge et de la rendre plus efficace.

L’avènement des anti-VEGF a constitué une révolution pour la prise en charge des patients souffrant de DMLA et pour leur pronostic visuel. L’émergence concomitante de l’OCT a bousculé les pratiques en mettant au centre de la prise en charge ce nouvel outil diagnostic performant. De ce fait, le traitement de la DMLA exsudative repose à présent exclusivement sur ces molécules. L’information initiale des patients sur les modalités du traitement et de son caractère potentiellement répété et chronique, ainsi que sur l’importance de la régularité du suivi est primordiale.

Le diagnostic des pathologies rétiniennes repose, depuis plus de 60 ans, sur l’angiographie à la fluorescéine. L’avènement de l’angiographie au vert d’indocyanine (ICG), il y a 20 ans, a également permis la visualisation de la vascularisation choroïdienne, et, par conséquent, une meilleure détection de ces pathologies. L’OCT-angiographie (OCT-A) est un nouvel instrument non-invasif. Son rôle est complémentaire dans le bilan d’imagerie d’un patient avec une pathologie rétinienne, qu’elle soit vasculaire, dégénérative ou bien inflammatoire.

Dossier 2022
DMLA
Coordination, éditorial : Eric Souied,
Alexandra Miere

Dossier
DMLA atrophique :
entre espoirs et déceptions

Coordination : Oudy Semoun

EURETINA

Paris - France

25th Euretina Congress au Palais des Congrès
Informations et inscription : Lien

Les formations J&J

Paris - France

Les fondamentaux de l’adaptation en lentilles souples sphériques

Inscription : Lien

Informations sur les formations : Lien

DMLA en pratique

Paris - France

DMLA en Pratique. Journée d'enseignement. Maison de la Chimie. Informations : mail - Programme : Lien

ESCRS

Cophenhague - Pays Bas

43th ESCRS Meeting
Informations et inscription : Lien

Société Française du Glaucome

Lyon - France

La Société Française du Glaucome se réunira pour son deuxième congrès d’automne au Palais des Congrès de Lyon

Le glaucome à angle ouvert de A à Z

Tous les aspects des glaucomes primitifs et secondaires à angle ouvert seront abordés : épidémiologie, physiopathologie, diagnostic clinique, imagerie, formes secondaires, et prise en charge médicale, laser et chirurgicale.

Pour en savoir plus : lien

DOG

Berlin - Allemagne

DOG 2025
​​​​​​​Infrmations : Lien

In Vidéo Veritas 2025

Aix-en-Provence - France

Congrès d'Ophtalmologie In Vidéo Veritas 2025

Cette édition réunira de nombreux experts et praticiens dans le domaine de l'ophtalmologie pour explorer, via des présentations au format vidéo, les différents pôles de notre spécialité ainsi que le futur de notre discipline.

Informations : lien​​​​​​​

EVER - European Association for Vision and Eye Research

Florence - Italie

28th EVER Congress
Inscription : Lien​​​​​​​

Les formations J&J

Paris - FRANCE

La prise en charge de l’astigmatisme en lentille de contact

Inscription : Lien

Informations sur les formations : Lien

Atelier universitaire sur la myopie de l’enfant

Strasbourg - France

Le professeur Arnaud Sauer et son équipe pédagogique de l'université de Strasbourg (soutenus par CooperVision, Essilor, Topcon Healthcare, Precilens et Santen), mettent en place un « atelier universitaire sur la myopie de l’enfant » destiné aux ophtalmologistes ou internes en ophtalmologie. Celui-ci, certifié Qualiopi, se déroulera en deux sessions de deux jours (les 12-13 juin et les 16-17 octobre) dédiées au diagnostic et à la prise en charge de la myopie de l'enfant et combinera apports théoriques et ateliers pratiques. La formation doit ainsi permettre : de décrire l’épidémiologie de la myopie de l’enfant et de ses complications futures, d’organiser la consultation dédiée à la myopie de l’enfant, de connaître les différentes techniques de freination et leurs indications, de maîtriser la prescription et le suivi des verres de freination ou de l’atropine et de s’initier aux bases de l’adaptation aux lentilles de freination de la myopie.

Programme et inscription :

Session 1 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s1

Session 2 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s2

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