DMLA

12 octobre 2019, San Francisco

ALTAIR Treat and Extend à deux ans : l’extension des intervalles de traitement efficace pour l’aflibercept Les résultats à deux ans de l’étude ALTAIR montrent une efficacité durable de l’approche T&E. Ce sont jusqu’à 60% des patients pour lesquels les intervalles d’injections intravitréennes d’aflibercept sont espacés à 12 semaines et au-delà, faisant baisser à 10,4 en moyenne le nombre moyen d’injections en deux ans, avec une efficacité anatomique et fonctionnelle équivalente à celle du schéma bimestriel. Ces résultats ont été dévoilés à Euretina 2019.

Mme D., 72 ans, est suivie dans le service d’ophtalmologie du centre hospitalier intercommunal de Créteil pour une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative de son œil droit. Elle ne présente pas d’antécédents particuliers.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est actuellement la première cause de handicap visuel dans les pays développés chez les plus de 50 ans. Elle touche en effet environ 8% de la population française et plus de 25% des plus de 75 ans. La constatation d’une insuffisance de traitement lors d’un régime « réactif » a poussé les cliniciens à proposer d’autres types de régimes. Le « Treat and Extend » (T&E) est né de la volonté d’adapter les intervalles de retraitement des patients pour une prise en charge plus personnalisée.

La session de l’ARVO 2019 (28 avril-2 mai 2019 à Vancouver, Canada) a été assez riche. Nous retenons ici certaines données qui peuvent nous servir en pratique quotidienne. Si certains chiffres diffèrent de ceux retrouvés dans les abstracts donnés lors du dépôt à l’ARVO, soit 6 mois avant les présentations, il ne faut pas s’en étonner. Les pourcentages rapportés ici ont été relevés directement sur les posters ou lors des communications. Il s’agit donc de données actualisées. 

Il arrive fréquemment, lors du suivi d’un patient atteint d’une DMLA exsudative, que ce dernier entre dans la catégorie des « résistants », ou réfractaires, malgré un traitement par anti-VEGF. Quelle attitude adopter dans un tel cas ? Il convient tout d’abord de rappeler que la DMLA est la première cause de malvoyance chez les plus de 50 ans dans les pays développés. Elle est principalement due au retard thérapeutique ou à un rythme de traitement inadapté, c’est-à-dire sous-optimal, dans le cas de la DMLA exsudative. L’avènement des anti-VEGF a considérablement…

Tous les ans à l’automne, les ophtalmologistes du monde entier se retrouvent à l’American Academy of Ophthalmology. Cette année, rendez-vous avait été donné à Chicago fin octobre. Toute l’ophtalmologie a été évoquée. Nous rapportons ici les communications sur les pathologies rétiniennes les plus fréquentes.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la première cause de malvoyance dans les pays industrialisés. Une étude récente a estimé que le nombre de patients concernés en 2040 en Europe serait compris entre 3,9 et 4,8 millions (Colijn et al. , 2017). Depuis l’arrivée des injections intravitréennes d’anti-VEGF, le pronostic et la prise en charge des patients atteints de DMLA exsudative ou néovasculaire se sont notablement améliorés. Cependant, le gain d’acuité visuelle peut être limité par l’apparition d’une atrophie maculaire ou d’une fibrose. Il…

La forme atrophique est le parent pauvre des dégénérescences maculaires liées à l’âge. Le traitement « efficace » curatif ou préventif, reposant sur de solides preuves scientifiques, qui permettra de venir à bout de cette pathologie, n’est malheureusement pas pour tout de suite. La mise sur le marché d’un nouveau traitement correspond à un processus long, incertain, coûteux et difficile. Les résultats obtenus ne sont pas toujours concluants mais l’espoir est toutefois de rigueur, supporté par de nombreux essais cliniques en cours.

L’atrophie maculaire n’est pas spécifique à la DMLA. La plupart des pathologies choriorétiniennes peuvent donner un tableau clinique d’atrophie maculaire. Même si la présence de drusen et/ou de pseudodrusen en dehors de la plage d’atrophie est très évocatrice d’une DMLA, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de signe clinique pathognomonique diagnostique. Une imagerie multimodale (rétinophotographie, autofluorescence, angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine ainsi que la tomographie en cohérence optique OCT et l’angiographie-OCT) est indiquée pour…

L’atrophie, dans la DMLA comme dans les pathologies maculaires amenant à cet état, évolue lentement. L’annonce de cette pathologie signifie l’entrée dans une maladie irréversible handicapante, dont l’évolution, l’issue et le terme ne sont pas prédictibles. Cette situation fragilise la personne âgée et augmente le risque de dépression, et l’aspect psychologique ne peut être négligé. Soins et accompagnement global doivent s’associer, quel que soit le degré d’atteinte, pour le maintien de l’autonomie, source de bien-être et de qualité de vie. Des réponses…

L’ARVO s’achève à Honolulu, et nous rentrons, la tête pleine de nouveautés. Le Kilauea n’a pas encore déversé ses rivières de lave. La SFO se profile. Il est temps de faire le bilan des nouveautés en DMLA.

Décidément, la forme atrophique est le parent pauvre des dégénérescences maculaires liées à l’âge. Alors qu’il n’existe aucun traitement disponible pour cette forme clinique, l’espoir est toutefois de rigueur, supporté par de nombreux essais cliniques en cours.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sèche est de loin la première cause d’atrophie maculaire, à l’origine d’une baisse d’acuité visuelle sévère uni- ou bilatérale en cas d’atteinte fovéale. Cependant, il ne faut pas méconnaître ses principaux diagnostics différentiels, plus rares, pour lesquels il existe une prise en charge spécifique.

La prise en charge de la DMLA exsudative est un enjeu de santé publique. Malgré une amélioration régulière de nos pratiques, les dernières études de vraie vie montrent régulièrement qu’en France, les patients sont sous-traités comparativement à certains pays européens. Ce sous-traitement entraîne des gains d’acuité visuelle inférieurs à ceux observés dans les études pivotales [1,2].

Dossier 2022
DMLA
Coordination, éditorial : Eric Souied,
Alexandra Miere

Dossier
DMLA atrophique :
entre espoirs et déceptions

Coordination : Oudy Semoun

WOC - World Ophthalmology Congress

Vancouver - Canada

39th World Ophthalmology Congress.

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ESCRS

Barcelone - Espagne

42th ESCRS Meeting
Informations et inscription : Lien

EPOS - European Paediatric Ophthalmological Society

Paris - France

49th Annual Meeting of the European Paediatric Ophthalmological Society
Novel Therapies
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ESOPRS

Rotterdam - Pays Bas

42th ESOPRS Annual Meeting (European Society of Ophthalmic plastic and Reconstructive Surgery)
Informations : Lien

DMLA en pratique

Paris - France

DMLA en Pratique. Journée d'enseignement. Maison de la Chimie. Informations : mail - Programme : Lien

Journée nationale de la téléophtalmologie

Rennes - France

La e-santé pour optimiser l'organisation des soins en santé visuelle ?

Une journée dédiée à la téléophtalmologie, mise sur pied par l'Institut de Haute Bretagne en recherche ophtalmologique (association d'ophtalmologie du CHU de Rennes) et Catel (incubateur de communautés e-santé).

Programme détaillé et inscriptions sur : Lien 

Les formations J&J

Paris - France

Les fondamentaux de l’adaptation en lentilles souples sphériques

Inscription : Lien

Informations sur les formations : Lien

SIDUO / VuExplorer

Carthagène - Colombie

« World Ophthalmic Ultrasound Congress » (SIDUO)

Retrouvez le congrès d'imagerie ophtalmologique SIDUO 2024.

Informations : Lien​​​​​​​​​​​​​​

Imagerie en Ophtalmologie

Paris - France

Imagerie en Ophtalmologie : de la Théorie à la Pratique

Retrouvez le congrès au New Cap Event Center de Paris

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e-SFO

Forme digitale - FRANCE

4e édition du e-SFO d’automne

Un samedi pour être à jour

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