Pédiatrie
L’ophtalmologie pédiatrique est une branche tout à fait fascinante, aurait-elle le vent en poupe ? En ce 130e congrès de la SFO, plus d’une centaine de communications ont été consacrées à la prise en charge ophtalmologique de l’enfant. Nous ne serons pas exhaustifs mais nous rapporterons ici quelques éléments indispensables à la pratique quotidienne. Une place particulière sera accordée à l’infection oculaire chez l’enfant, thème central du rapport de cette année.
L’ophtalmologie pédiatrique serait-elle à la mode ? En ce 140e anniversaire de la SFO, on ne dénombre pas moins de 80 communications portant sur la prise en charge ophtalmologique de l’enfant. Nous rapporterons ici de manière didactique un panel d’erreurs à ne pas commettre en ophtalmologie pédiatrique en 2023, afin d’aider au mieux notre pratique quotidienne.
La dacryocystocèle congénitale est une pathologie rare correspondant à une dilatation du sac lacrymal chez le nouveau-né. Il s’agit d’une accumulation de liquide amniotique ou de mucus, résultant de l’obstruction du canal lacrymonasal associée à une hypercontinence de la valve canaliculo-sacculaire. Si son évolution est favorable dans la plupart des cas, elle peut néanmoins se compliquer d’une dacryocystite aiguë.
Ce thème « Malvoyance de l’enfant » a réuni ophtalmologistes, généticiens, orthoptistes, opticiens et différents intervenants des centres de malvoyance pour aborder les problématiques modernes aussi bien cliniques que paracliniques, mais aussi les étiologies et les prises en charge : traitements médicaux, aides techniques, inclusion sociale, rôle des professionnels impliqués, stratégies publiques…
Face à un traumatisme oculaire, 2 situations peuvent se présenter à l’ophtalmologiste : le traumatisme à globe fermé par contusion ou le traumatisme perforant. La recherche d’un corps étranger, qui peut être superficiel, bénin ou intraoculaire, mettant en jeu le pronostic visuel est primordiale lors d’un traumatisme.
Une enfant de 8 ans, caucasienne, sans antécédents, consulte aux urgences ophtalmologiques pour une baisse d’acuité visuelle bilatérale douloureuse avec altération de l’état général depuis une semaine. Elle a présenté un épisode de fièvre quelques jours plus tôt, accompagné de céphalées, d’asthénie et d’anorexie. Elle a pour antécédents familiaux une hyperthyroïdie d’étiologie indéterminée chez sa grand-mère.
Les membranes épirétiniennes surviennent classiquement chez les patients de plus de 50 ans qui ont déjà eu un décollement postérieur du vitré. Elles peuvent aussi, mais rarement, concerner les enfants de tout âge y compris les nouveau-nés. Elles sont cependant plus fréquemment secondaires que chez l’adulte (par exemple à une inflammation, un traumatisme ou une tumeur) et surviennent sur un vitré non décollé.
Nous rapportons le cas de Mlle G., âgée de 11 ans, suivie pour une cystinose diagnostiquée à l’âge de 18 mois devant un syndrome polyuro-polydipsique. Le tableau clinique est complété par une atteinte thyroïdienne et ophtalmologique. La patiente est déjà traitée par de la cystéamine orale (Cystagon) depuis l’âge de 2 ans, de l’hormone de croissance (GH) et de la lévothyroxine.
L’absence du port de lentilles et l’emmétropie apportée par l’orthokératologie tout au long de la journée représentent un véritable confort de vie pour les enfants adaptés. Cependant la méthode est encore très méconnue et l’ophtalmologiste a un rôle important de communication et d’information.
La rétinopathie des prématurés, ou retinopathy of prematurity (ROP), a été décrite pour la première fois par Terry en 1942 [1]. Elle atteint les petits poids de naissance, mis sous oxygénothérapie. Elle se caractérise par une vascularisation rétinienne périphérique pathologique qui peut aboutir à une cécité en cas d’évolution défavorable. La prise en charge thérapeutique est mieux codifiée et repose sur deux traitements de référence : le laser et les injections intravitréennes d’agents anti-vascular endothelial growth factor (anti-VEGF).
Les ophtalmologistes sont placés au cœur du parcours du patient atteint de NF1. Cet article nous éclaire sur son diagnostic, ses manifestations ophtalmologiques et le suivi des enfants atteints de cette maladie.
À partir d’un cas, cet article fait le point des connaissances sur la maladie de Best, son mode de transmission, les méthodes de confirmation de diagnostic, son évolution et ses différentes expressivités.
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