Occlusions
Cela fait maintenant un peu plus de 10 ans que les injections intravitréennes (IVT), avec l’implant de dexaméthasone puis avec les anti-VEGF (ranibizumab puis aflibercept), ont trouvé une place de choix dans la panoplie thérapeutique des occlusions veineuses rétiniennes (OVR). La pratique courante a confirmé leur efficacité dans le traitement de l’œdème maculaire, avec des résultats parfois meilleurs que ceux des études princeps, résultant en une amélioration très significative du pronostic visuel des patients. Aujourd’hui, des études avec un suivi de 5 à 8 ans montrent…
Nous rapportons le cas d’un patient en activité professionnelle traité pour une occlusion de branche veineuse rétinienne à destinée maculaire. La récidive œdémateuse précoce pose le challenge de la gestion de l’observance et fait choisir une molécule à long délai d’action.
L’œdème maculaire (OM) est dû à la rupture des jonctions serrées entre les membranes des cellules de la barrière hématorétinienne (BHR) interne. Cette rupture entraîne une pénétration de plasma et de protéines plasmatiques dans le tissu rétinien. Lorsque les capacités de réabsorption rétinienne de fluides sont dépassées, un OM se crée. Dans cet article, nous aborderons les principaux biomarqueurs d’OM au cours de la rétinopathie diabétique (RD) et des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) qui pourraient orienter vers l’une ou l’autre des physiopathogénies : OM…
Dans ce cas clinique, nous rapportons le cas d’une femme glaucomateuse et phaque, qui a présenté une occlusion veineuse sévère. Mme T., 46 ans, se présente en urgence pour une baisse visuelle rapidement progressive de l’œil droit, depuis environ une semaine. Elle a un antécédent de glaucome traité par bimatoprost + timolol et brimonidine tartrate. Il s’agit de son meilleur œil, l’œil gauche souffrant d’une amblyopie.
Un homme âgé de 60 ans consulte en décembre 2011 pour une baisse visuelle de son œil gauche depuis 1 mois. Dans ses antécédents, on note une hypertension artérielle traitée et une consommation de tabac.
L’occlusion veineuse rétinienne est le deuxième trouble vasculaire rétinien le plus courant après la rétinopathie diabétique et est considérée comme une cause importante de perte visuelle. Le diagnostic clinique de l’occlusion de branche veineuse rétinienne (OBVR) est aisé devant un tableau bruyant fait d’hémorragies rétiniennes striées en flammèches, de nodules cotonneux, dilatation et tortuosité veineuse et œdème rétinien, localisés au territoire rétinien normalement drainé par la veine occluse. Les explorations paracliniques ont tout leur intérêt pour orienter…
Nous rapportons le cas d’une patiente de 45 ans adressée à notre centre pour la prise en charge d’une occlusion de branche veineuse. Au cours de son suivi au long cours (10 ans), elle présente une conversion ischémique compliquée d’une hémorragie du vitré malgré une prise en charge thérapeutique adaptée.
Grâce aux molécules disponibles depuis une dizaine d’années, les patients atteints d’un œdème maculaire des occlusions veineuses rétiniennes voient leur acuité visuelle s’améliorer rapidement et de manière significative. Pour certains, les Happy Few, la guérison complète est possible mais pour la majorité, il faut souvent poursuivre le traitement pendant plusieurs années en raison du risque de récidive.
Monsieur M., âgé de 57 ans, consulte pour la première fois en octobre 2017 pour une sensation de baisse d’acuité visuelle évoluant depuis 8 semaines. Il s’agit d’un patient sans antécédent général ou ophtalmologique. Il ne présente notamment ni diabète ni hypertension artérielle connue.
C’est il y a un peu plus de 7 ans qu’est arrivé sur le marché en France le premier traitement par injection intravitréenne (IVT) qui a révolutionné le traitement de l’œdème maculaire des occlusions veineuses rétiniennes (OMV), en améliorant de manière statistiquement significative le pronostic visuel des patients (autorisation de mise sur le marché et remboursement de l’implant de dexaméthasone en mars 2011). Il a été suivi de près par deux médicaments de la classe des anti-VEGF (ranibizumab en 2012 et aflibercept en 2014). De nombreuses études ont vu le jour pour…
Une jeune femme de 24 ans se présente aux urgences ophtalmologiques pour un trouble visuel à type d'amputation du champ visuel supérieur de l'œil gauche datant de 48 heures et amputation temporale supérieure de l'œil droit datant de 24 heures, de survenue brutale.
Les occlusions veineuses rétiniennes centrales ou de branches sont une pathologie fréquente en pratique clinique. Deux principales complications sont l'apanage des occlusions veineuses : la survenue d'une maculopathie œdémateuse et l'apparition d'une ischémie rétinienne. Si l'avènement des injections intravitréennes a modifié le pronostic fonctionnel dans le cas de l'œdème maculaire, la survenue d'une ischémie rétinienne expose au risque de glaucome néovasculaire, complication redoutable, cécitante, au pronostic réservé.
Présentée pendant le congrès de la SFO 2012 et publiée en 2013, l'étude REMIDO nous a apporté des informations importantes sur l'efficacité et la tolérance à court terme (suivi moyen 10,2 mois) d'Ozurdex® dans la prise en charge des œdèmes maculaires liés aux oblitérations veineuses rétiniennes (OVR). L'évolution à long terme de ces patients, suivis pendant 26,3 mois en moyenne, fait l'objet d'une nouvelle étude réalisée par le collectif P1,5 : l'étude REMIDO2.
Ce symposium organisé par le laboratoire Allergan et présidé par les Pr Massin et Souied avait pour objectif de faire le point sur les connaissances actuelles en matière d'œdème maculaire, que ce soit dans les occlusions veineuses rétiniennes, les uvéites ou le diabète. De nombreuses équipes se sont intéressées à l'utilisation de l'implant intravitréen de dexaméthasone dans ces indications et les principaux résultats y ont été présentés.
La prise en charge des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) repose sur la recherche des facteurs de risque et la gestion des complications de l'obstruction veineuse. En effet, il n'existe pas de technique permettant de reperméabiliser les veines. En revanche, l'hémodynamique rétinienne peut s'améliorer spontanément au décours de l'épisode aigu par le développement de veines collatérales. Le temps que ce système se mette en place, la prise en charge des OVR va consister à la prévention et au traitement des complications de l'ischémie rétinienne d'une part, et au traitement d'un…
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