Infections (épidémiologie, zona, uvéites…)
Un patient qui se plaint d’irritation oculaire plusieurs semaines après une conjonctivite infectieuse ou allergique, alors que l’épisode aigu est guéri, reste une évolution troublante mais classique. Cette défaillance de la surface oculaire peut parfois s’expliquer uniquement par l’importance de l’épisode infectieux ou inflammatoire, mais il existe le plus souvent une fragilité sous-jacente.
La douleur post-zostérienne est la complication la plus fréquente d’un zona aigu. Elle est généralement définie comme une douleur persistante au moins trois mois après le début de l’éruption même si d’autres critères notamment une douleur persistant un mois ou six mois après l’éruption, ont été proposés. La douleur post-zostérienne est une douleur neuropathique qui est définie comme une « douleur secondaire à une lésion ou une maladie affectant le système somatosensoriel ». La douleur neuropathique témoigne donc d’une véritable pathologie des systèmes…
Les pathologies chroniques plus encore que le vieillissement physiologique concourent au déclin fonctionnel des individus vieillissants et âgés. Il est mesuré sur la base de leur performance physique globale des activités instrumentales de la vie quotidienne (AIVQ) et des activités de base de la vie quotidienne (AVQ). Quand les AIVQ ou AVQ sont atteintes on parle de dépendance fonctionnelle. Le coût global de la prise en charge de cette dépendance est très élevé, sa prévention un enjeu de santé publique.
Les différents articles de ce numéro spécial des Cahiers d’Ophtalmologie, montrent à quel point le zona ophtalmique est une pathologie qui peut être sévère. Rappelons, pour mémoire, que le risque au cours d’une vie de présenter un zona, toutes localisations confondues est d’environ 25%, ce qui porte le risque de zona ophtalmique à environ 4%. Si aucune solution réellement préventive n’est mise en place, il est même probable que ce risque ne fasse que croître dans l’avenir compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie.
La prise en charge thérapeutique du zona ophtalmique reste un véritable challenge clinique. Un ensemble de mesures qui a pour but de préserver et de maintenir la surface oculaire. Des solutions en cours d’investigation pourraient déboucher sur un traitement étiologique de la KNT à moyen terme.
Le zona ophtalmique touche 2 à 6% de la population. Ses principales manifestations sont, par ordre de fréquence décroissante, l’atteinte cutanée, la kératite et la conjonctivite. Le diagnostic repose habituellement sur les caractéristiques cliniques de l’atteinte cutanée. Dans les formes atypiques, un diagnostic biologique peut être utile, basé notamment sur la PCR ou l’immunohistochimie. Un diagnostic précoce permettant de débuter le plus rapidement possible le traitement antiviral diminue le taux de complications du zona.
Une patiente de 69 ans, aux antécédents de cancer du sein 15 ans auparavant, se présente aux urgences ophtalmologiques pour une douleur de l’œil droit, associée à une éruption vésiculeuse homolatérale dans le territoire du V1, un ptôsis et une diplopie.
Un homme de 51 ans consulte pour des douleurs insomniantes de l'oeil droit évoluant depuis deux jours dans un contexte d'altération de l'état général. Il est originaire du Congo, ancien héroïnomane et séropositif pour le VIH, actuellement en rupture de thérapeutique antirétroviral.
Un enfant de 14 ans d'origine marocaine a été vu dans le cadre des urgences ophtalmologiques pour conjonctivite bilatérale, associée à un contexte d'altération de l'état général, de fièvre et de gingivo-stomatite sévère. Ce tableau était évolutif depuis 48 heures et s'associait à une toux expectorante dyspnéisante depuis cinq jours. Les antécédents sont marqués par un terrain atopique avec asthme, une varicelle en 2004, une amygdalectomie en 2013. Le calendrier vaccinal est aléatoire avec un rappel DTP non réalisé. Il n'existe pas de notion de prise…
Un homme de 60 ans est reçu en consultation pour baisse d'acuité visuelle droite, six ans après un épisode d'uvéite antérieure du même œil. Fermier de profession, il décrit une dégradation de l'acuité dans les précédents mois, retrouvée à 2,5/10 P10 le jour de la consultation, sans autre signe fonctionnel associé.
Un patient de 60 ans a été adressé à la consultation « Uvéites » de l'hôpital des Quinze-Vingts pour une baisse de vision sévère bilatérale, douloureuse. Ce patient diabétique traité par insuline, d'origine maghrébine, était suivi pour un cancer de la vessie en attente de traitement par chirurgie et radio-chimiothérapie. Il avait été hospitalisé il y a un mois au Maroc pour une septicémie à Candida albicans à point de départ urinaire et pulmonaire. Il a été pris en charge dans une unité de soins intensifs et traité par amphotéricine B par…
Ce symposium organisé par le laboratoire Allergan et présidé par les Pr Massin et Souied avait pour objectif de faire le point sur les connaissances actuelles en matière d'œdème maculaire, que ce soit dans les occlusions veineuses rétiniennes, les uvéites ou le diabète. De nombreuses équipes se sont intéressées à l'utilisation de l'implant intravitréen de dexaméthasone dans ces indications et les principaux résultats y ont été présentés.
Les atteintes inflammatoires de la sclère sont des pathologies dont le pronostic est parfois sévère et dont la prise en charge est souvent pluridisciplinaire. Si les épisclérites sont habituellement idiopathiques, les sclérites sont associées dans un cas sur deux à une pathologie de système dont le diagnostic précoce améliore la réponse thérapeutique et donc le pronostic. La démarche diagnostic passe par un interrogatoire précis et détaillé, un examen clinique soigneux et des examens paracliniques utiles au diagnostic étiologique.
La maîtrise du bon usage des corticoïdes, des immunosuppresseurs et des immuno-modulateurs est fondamentale dans la prise en charge des uvéites. Selon la cause sous-jacente et la sévérité de l'atteinte ophtalmologique, une corticothérapie systémique associée ou non aux immunosuppresseurs et/ou immunomodulateurs peut être justifiée, en association aux traitements locaux. Cet article passe en revue les différents traitements systémiques disponibles et leurs indications en pratique clinique.
La chirurgie de la cataracte est désormais de bon pronostic chez les patients atteints d'uvéite grâce à l'amélioration des techniques opératoires, de moins en moins traumatisantes (extraction extracapsulaire par phacoémulsification, mini- et micro-incisions, temps opératoire considérablement réduit). Le contrôle de l'inflammation dans les temps pré- et postopératoire est un point clef de la prise en charge d'une cataracte dans ce contexte : le respect d'un temps de quiescence d'au moins trois mois avant la chirurgie et le contrôle de l'inflammation postopératoire permettent de…
Dernier dossier paru
Inflammation du segment postérieur de l’œil
Editorial : Pr Bahram Bodaghi
EURETINA
Paris - France
25th Euretina Congress au Palais des Congrès
Informations et inscription : Lien
Les formations J&J
Paris - France
Les fondamentaux de l’adaptation en lentilles souples sphériques
Inscription : Lien
DMLA en pratique
Paris - France
DMLA en Pratique. Journée d'enseignement. Maison de la Chimie. Informations : mail - Programme : Lien
Société Française du Glaucome
Lyon - France
La Société Française du Glaucome se réunira pour son deuxième congrès d’automne au Palais des Congrès de Lyon
Le glaucome à angle ouvert de A à Z
Tous les aspects des glaucomes primitifs et secondaires à angle ouvert seront abordés : épidémiologie, physiopathologie, diagnostic clinique, imagerie, formes secondaires, et prise en charge médicale, laser et chirurgicale.
Pour en savoir plus : lien
In Vidéo Veritas 2025
Aix-en-Provence - France
Congrès d'Ophtalmologie In Vidéo Veritas 2025
Cette édition réunira de nombreux experts et praticiens dans le domaine de l'ophtalmologie pour explorer, via des présentations au format vidéo, les différents pôles de notre spécialité ainsi que le futur de notre discipline.
Informations : lien
EVER - European Association for Vision and Eye Research
Florence - Italie
28th EVER Congress
Inscription : Lien
Les formations J&J
Paris - FRANCE
La prise en charge de l’astigmatisme en lentille de contact
Inscription : Lien
Informations sur les formations : Lien
Atelier universitaire sur la myopie de l’enfant
Strasbourg - France
Le professeur Arnaud Sauer et son équipe pédagogique de l'université de Strasbourg (soutenus par CooperVision, Essilor, Topcon Healthcare, Precilens et Santen), mettent en place un « atelier universitaire sur la myopie de l’enfant » destiné aux ophtalmologistes ou internes en ophtalmologie. Celui-ci, certifié Qualiopi, se déroulera en deux sessions de deux jours (les 12-13 juin et les 16-17 octobre) dédiées au diagnostic et à la prise en charge de la myopie de l'enfant et combinera apports théoriques et ateliers pratiques. La formation doit ainsi permettre : de décrire l’épidémiologie de la myopie de l’enfant et de ses complications futures, d’organiser la consultation dédiée à la myopie de l’enfant, de connaître les différentes techniques de freination et leurs indications, de maîtriser la prescription et le suivi des verres de freination ou de l’atropine et de s’initier aux bases de l’adaptation aux lentilles de freination de la myopie.
Programme et inscription :
Session 1 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s1
Session 2 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s2
Orthoptistes, étudiants, etc.
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