Echographie
Élément majeur de la rétine, l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) est lié à la choriocapillaire et aux photorécepteurs, avec un risque d’endommagement conjoint dans le cas d’une atteinte inflammatoire ou infectieuse. Les maladies inflammatoires peuvent altérer l’EPR soit de manière directe (photoréceptorites), soit via une ischémie de la choriocapillaire (choriocapillaropathie inflammatoire).
Les dystrophies rétiniennes sont un groupe de maladies génétiquement, moléculairement et cliniquement très hétérogènes. Un même gène peut être responsable de différents tableaux cliniques et, inversement, un même tableau clinique peut être dû à différents gènes. Plus de 100 gènes situés au niveau des photorécepteurs et de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) ont été identifiés comme étant impliqués, avec différents modes de transmission et une variété de pénétrance et d’expressivité. Dans cet article, nous nous concentrons principalement sur les…
Les dépôts de matériel sous-rétiniens autofluorescents (SAD) peuvent être présents dans de nombreuses pathologies. Plusieurs mécanismes physiopathogéniques sont impliqués dans leur survenue, expliquant la grande diversité de pathologies associées. Aussi le diagnostic étiologique peut-il être parfois difficile. La localisation et l’aspect de ces dépôts, ainsi que leur mode de survenue, aigu ou chronique, sont autant d’éléments qui vont aider à orienter le diagnostic.
Les décollements de l’épithélium pigmentaire (DEP) figurent parmi les signes clés de la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), et plus largement des pathologies du spectre des pachychoroïdes. Leur fréquence est variable mais l’augmentation de la résolution des appareils d’imagerie permet de les détecter plus facilement.
Le décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) de la rétine est défini anatomiquement par la séparation de l’épithélium pigmentaire de la rétine (EPR) de la couche de Bruch sous-jacente. Différentes affections sont associées au DEP, notamment la choriorétinopathie séreuse centrale, les pathologies inflammatoires, néoplasiques et iatrogènes. Toutefois, la cause la plus fréquente reste la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Ces DEP peuvent alors, selon leur origine, être schématiquement classés en vasculaires ou non vasculaires.
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