Echographie
Les lentilles de contact rigides sont TOUJOURS le traitement optique de référence des kératocônes (KC). Les autres techniques chirurgicales ne devraient être envisagées qu'en cas d'intolérance avérée à tout type de LRPG (anneaux intracornéens) ou en cas de perte de la transparence cornéenne avec acuité limitée en LRPG (kératoplastie lamellaire si possible ou transfixiante en cas d'opacités cornéennes importantes). Le cross-linking n'est pas à proprement parler un traitement optique du KC car il ne remplace pas le port des LRPG, mais il permet d'espérer une absence ou un…
Bien que ne s'intégrant pas à proprement parler dans le domaine de la cornéoplastie, il paraît important de positionner l'implantation phaque dans l'arsenal thérapeutique du kératocône, surtout primitif mais également et plus rarement secondaire après une chirurgie réfractive cornéenne ayant induit une ectasie. Il s'agit certes d'une niche d'indication, dans la mesure où cette procédure ne pourra concerner que la prise en charge des déformations cornéennes, source d'un astigmatisme accessible à la mesure de réfraction et s'accompagnant d'une amétropie sphérique…
Le laser femtoseconde a permis de sécuriser la chirurgie réfractive. Son utilisation a quasiment fait disparaître les accidents de découpe en apportant plus de précision et de reproductibilité dans la réalisation du capot. Nous allons dans cet article aborder d'autres façons d'utiliser le laser femto seconde : traitement des opacités superficielles de la cornée, correction des astigmatismes post-kératoplastie.
Le laser femtoseconde s'est imposé de façon définitive en chirurgie réfractive et est devenu en quelques années la technique de référence dans la chirurgie des amétropies remplaçant l'utilisation des microkératomes.
Alors que les kératoplasties lamellaires antérieures ont été proposées depuis plusieurs dizaines d'années, les techniques de kératoplastie postérieure ne se sont imposées que récemment. La translocation sélective des tissus cornéens postérieurs (endothélium, membrane de Descemet) a permis de résoudre les problèmes biomécaniques majeurs inhérents aux kératoplasties transfixiantes et s'est actuellement imposée comme la technique de première intention dans la majorité des cas de déficits en cellules endothéliales.
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