Valentine Saunier

Tous les articles de cet auteur

La technologie Scheimpflug

La technologie Scheimpflug, utilisée pour la topographie et la tomographie cornéenne, a permis de grandes avancées dans le diagnostic et les décisions thérapeutiques des pathologies cornéennes. Les topographes Scheimpflug permettent de capturer des images en haute résolution et en 3 dimensions de la cornée, offrant ainsi des informations précises et détaillées sur sa structure et sa géométrie. Lire la suite

Kératite herpétique résistante : gestion et recommandations

Une patiente de 54 ans consulte en urgence pour rougeur et douleur de l’œil gauche. Cette patiente avait bénéficié de 2 kératoplasties transfixiantes de cet œil : la première 30 ans auparavant pour une taie de cornée herpétique, et la deuxième datant de 3 ans pour une kératopathie lipidique à la suite d’une récidive de kératite herpétique malgré le traitement préventif par valaciclovir ( figure 1 ). Lire la suite

Gestion des kératotomies radiaires qui dégénèrent

La kératotomie radiaire (KR) est une technique de chirurgie réfractive démyopisante répandue dans les années 1980. Elle se fondait sur des incisons cornéennes radiaires pour modifier la courbure cornéenne. Trente-quarante ans après l’avènement de cette chirurgie, des patients ayant subi cette intervention se présentent à nos consultations et il faut savoir prendre en charge les complications postopératoires telles que le shift hypermétropique tardif ou calculer un implant pour une chirurgie de la cataracte sur ces cornées déformées. Lire la suite

Gestion d’un œdème de cornée après une chirurgie de la cataracte

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 62 ans, sans antécédent notable, ayant bénéficié d’une chirurgie combinée pour un trou maculaire de l’œil droit et ayant présenté un œdème cornéen en postopératoire. Lire la suite

Apnée du sommeil et risques oculaires

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est associé à des pathologies oculaires assez diverses, allant du kératocône à l’occlusion de la veine centrale de la rétine. Il est souvent sous-diagnostiqué car non dépisté au cours de la consultation d’ophtalmologie. Sa recherche à l’interrogatoire est importante et justifiée pour l’ensemble des pathologies présentées dans cet article, car son traitement permet d’éviter une aggravation de la maladie. Lire la suite

Lasik et polyarthrite rhumatoïde : conduite à tenir

Nous rapportons le cas d’une patiente de 53 ans, opérée de presbyLasik le 30 avril 2020 lors du premier confinement. Elle se présente aux urgences du CHU de Bordeaux 2 semaines après pour une sensation de corps étranger, associée à une baisse d’acuité visuelle sévère de son œil droit. À l’interrogatoire, on retrouve comme antécédent principal une polyarthrite rhumatoïde (PR) traitée par méthotrexate, avec une poussée inflammatoire récente datant de moins de 6 mois. Lire la suite

Lasik et isotrétinoïne : contre-indication absolue ?

Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 17 ans ayant consulté au CHU de Bordeaux en juillet 2020 pour une ­rougeur et une douleur à son œil droit. Il nous rapporte avoir été opéré de Lasik aux 2 yeux 3 semaines plus tôt, avec une réfraction préopératoire de +3,00 (-2,00) 15 ° à droite et +2,00 (-1,50) 150 ° à gauche. À l’interrogatoire, on retrouve dans les antécédents généraux une acné traitée par isotrétinoïne (Roaccutane®) depuis 6 mois. Le traitement a été arrêté 1 semaine avant la chirurgie réfractive et le patient a bénéficié de bouchons méatiques inférieurs en préalable à la chirurgie devant une probable sécheresse oculaire (patient traité hors centre).  Lire la suite

Prise en charge d’une décompensation endothéliale secondaire au passage d’un implant de dexaméthasone en chambre antérieure (Ozurdex®)

Nous rapportons le cas d’un patient de 81 ans ayant consulté au CHU de Bordeaux début 2019 pour une décompensation cornéenne gauche faisant suite à un passage en chambre antérieure d’un implant de dexaméthasone Ozurdex®. Lire la suite

Un cas d’invasion épithéliale récidivante et compliquée

Nous rapportons ici le cas d’une patiente opérée de lasik myopique en 2012. Une retouche a été réalisée aux 2 yeux en 2014 pour régression. Dans les suites opératoires apparaît une invasion épithéliale bilatérale et la patiente est alors orientée vers notre centre. Lire la suite

Imagerie : vers de nouvelles stratégies de classification

De nombreuses classifications du kératocône (KC) existent déjà, qu’il s’agisse de classifications de sévérité ou de profils topographiques. Lors des 2 dernières décennies, de « nouveaux » outils pour le diagnostic et le suivi du KC sont apparus progressivement, tels que la topographie d’élévation, devenue le gold standard devant la topographie  spéculaire (Placido), mais aussi l’aberrométrie ou encore le mapping épithélial OCT et l’OCT-HR structurel. En raffinant le diagnostic, ils donnent ainsi l’accès à de nouvelles classifications. Lire la suite

Cystinose oculaire : rester systématique

Nous rapportons le cas de Mlle G., âgée de 11 ans, suivie pour une cystinose diagnostiquée à l’âge de 18 mois devant un syndrome polyuro-polydipsique. Le tableau clinique est complété par une atteinte thyroïdienne et ophtalmologique. La patiente est déjà traitée par de la cystéamine orale (Cystagon) depuis l’âge de 2 ans, de l’hormone de croissance (GH) et de la lévothyroxine. Lire la suite

ESCRS : Imaging the cornea

Des plus conventionnelles aux plus récentes, les différentes techniques d’imagerie de la cornée ont été abordées dans la session "Imaging the cornea". Un autre moment fort, le symposium intitulé « Kératocône (KC) : gestion actuelle et perspectives » a permis de souligner les différents challenges à relever dans la prise en charge de cette pathologie, ainsi qu’une mise à jour des avancées en 2020 autour de spécialistes européens dans ce domaine.  Lire la suite

Qu’est-ce qu’une topographie suspecte ?

Le préalable à toute chirurgie réfractive est le dépistage topographique d’un éventuel kératocône (KC) lors du bilan préopératoire pour limiter le risque d’ectasie postlaser (EPL). L’incidence de l’EPL reste faible, estimée entre 0,04 et 0,6% selon les études publiées, mais cela demeure une complication potentiellement grave, pouvant entraîner une baisse de meilleure acuité visuelle corrigée. Détecter une forme suspecte de KC (forme frontière entre cornée normale et KC avéré) n’est pas toujours facile et, de nos jours, cela implique obligatoirement l’acquisition d’une topographie cornéenne d’élévation avant toute décision opératoire. Lire la suite

Information auteur

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Etablissement : CNRK, CHU de Bordeaux

Profession : Ophtalmologiste