Le traitement systémique des uvéites non infectieuses sévères et/ou réfractaires repose encore de nos jours sur la corticothérapie [1]. Les formes réfractaires à une corticothérapie systémique, ou associées à une cortico-dépendance de haut niveau, nécessitent une stratégie d’épargne et l’adjonction d’un médicament immunosuppresseur, encore habituellement en 2e ligne, ou une biothérapie. Ce seuil de cortico-dépendance est défini à 10 mg/j d’équivalent prednisone [2]. Le choix de ces médicaments sera guidé par la gravité de l’atteinte oculaire, la maladie sous-jacente, le patient et ses comorbidités, la disponibilité du médicament et son prix [1].