Sarah Mrejen

Tous les articles de cet auteur

Imagerie des pathologies du spectre de la pachychoroïde

Bien que la définition de la pachychoroïde soit encore insuffisamment précise et reproductible, les pachyvaisseaux jouent un rôle primordial dans cette entité. Les innovations en imagerie ont permis d’améliorer notre compréhension des mécanismes impliqués dans la présence et le rôle de ces pachyvaisseaux. Lire la suite

Spectre des pathologies associées à la pachychoroïde

La pachychoroïde est un concept relativement nouveau qui correspond à un phénotype morphologique choroïdien. Sa définition s’est précisée depuis la première description par K. Bailey Freund en 2013 [1] et le spectre des pathologies associées s’est élargi : choriorétinopathie séreuse centrale, pachychoroïde associée à des altérations de l’EPR, pachychoroïde associée à des néovaisseaux choroïdiens, vasculopathie polypoïdale choroïdienne, excavation choroïdienne focale et pachychoroïde péripapillaire. Lire la suite

Apports de l’OCT-angiographie dans la choroïdite multifocale

La choroïdite multifocale (CMF) est une pathologie inflammatoire d’origine inconnue qui atteint habituellement des sujets jeunes sans atteinte systémique. La survenue de néovaisseaux secondaires peut aggraver le pronostic visuel. Le diagnostic différentiel entre lésion inflammatoire active et néovaisseau secondaire est un défi diagnostique en imagerie multimodale classique. L’OCT-angiographie permet de distinguer entre les lésions inflammatoires et les néovaisseaux mais ne permet pas de distinguer entre néovaisseaux actifs et inactifs. L’OCT-angiographie est très utile dans les diagnostic des néovaisseaux compliquant la CMF mais doit être intégré dans une démarche d’imagerie multimodale. Lire la suite

Imagerie multimodale de la choriorétinopathie séreuse centrale

La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) est une maculopathie d’origine inconnue caractérisée par un passage de liquide provenant de la choroïde à travers l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR), entraînant un décollement bulleux de la rétine habituellement au pôle postérieur. Manifestation habituellement aiguë, elle peut devenir chronique quand le décollement séreux rétinien (DSR) dure plus de six mois. Une forme diffuse de la CRSC chronique est appelée épithéliopathie rétinienne diffuse (ERD). Le diagnostic de la CRSC aiguë typique n’est pas difficile, mais celui de l’ERD chez les patients de plus de 50 ans sans point de fuite bien défini peut être compliqué. L’analyse en imagerie multimodale aidera au diagnostic : clichés sans préparation et cliché en autofluorescence, angiographie à la fluorescéine (AGF) et/ou au vert d’indocyanine (ICG), spectral-domain OCT (SD-OCT) ou Enhanced Depth Imaging OCT (EDI-OCT). Lire la suite

Information auteur

Email :

Etablissement : Centre ophtalmologique CIL, Paris

Profession : Ophtalmologiste