Rééducation basse vision et équipement optique dans la DMLA atrophique
L’atrophie, dans la DMLA comme dans les pathologies maculaires amenant à cet état, évolue lentement. L’annonce de cette pathologie signifie l’entrée dans une maladie irréversible handicapante, dont l’évolution, l’issue et le terme ne sont pas prédictibles. Cette situation fragilise la personne âgée et augmente le risque de dépression, et l’aspect psychologique ne peut être négligé.
Soins et accompagnement global doivent s’associer, quel que soit le degré d’atteinte, pour le maintien de l’autonomie, source de bien-être et de qualité de vie.
Des réponses doivent être apportées devant la gêne fonctionnelle, les fluctuations, les appréhensions, l’incompréhension, les interrogations. L’âge et l’isolement peuvent conduire la personne à abandonner des activités tout d’abord appréciées (lecture, jeu, bricolage, vie sociale…), puis indispensables (courses, sorties, gestion administrative, cuisine…) par souci de préserver sa vision.
Les ateliers d’éducation thérapeutique, par le biais des échanges autour de la maladie et des expériences vécues, rendent le patient acteur dans sa maladie chronique. Les associations de patients jouent aussi beaucoup. Réadapter, c’est aider le patient à se construire en s’adaptant au mieux à son déficit pour limiter le handicap.