Pourquoi le type de néovaisseau est important dans le traitement de l’exsudation en DMLA
La classification des néovaisseaux dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a évolué dans le temps, grâce à une meilleure compréhension de la pathologie d’une part, et à l’amélioration des examens d’imagerie d’autre part. Ainsi, d’une classification angiographique fondée sur la visibilité du néovaisseau par l’angiographie à la fluorescéine, nous sommes passés à une classification anatomique, localisant le néovaisseau dans les différentes couches rétiniennes. Le terme de néovaisseaux choroïdiens pour définir le spectre des néovaisseaux dans la DMLA a donc été remplacé par celui de néovaisseaux maculaires (NVM) afin d’intégrer les prolifération angiomateuse rétinienne (figure 1) [1]. La définition exacte du type de NVM dès le diagnostic est importante car elle permettrait d’estimer l’évolution de la maladie exsudative, son pronostic, ainsi que son besoin en traitement anti-VEGF.