Philippe Gardon

Tous les articles de cet auteur

Rendre le regard à un œil disgracieux grâce au verre scléral

L’œil est alors souvent disgracieux et dévié. S’il n’est pas ou plus douloureux, et si aucun signe d’aggravation n’est présent, il n’y a, a priori, pas lieu d’envisager à court terme une chirurgie mutilante (éviscération ou énucléation). Au-delà de la perte fonctionnelle, le patient éprouve également un traumatisme esthétique : image de soi, regard des autres. L’indication du verre scléral esthétique est la solution éprouvée depuis des décennies ( figures 1 et 2 ) pour assurance maladierétablir l’harmonie du regard, avec une prise en charge médico-assurance maladietechnique simple et clairement expliquée lors de la première consultation. Elle permet au patient de ne pas appréhender psychologiquement cette prothèse assurance maladieoculaire comme un « œil artificiel ». Lire la suite

La presbytie : des couples anatomiques, énergétiques, qui divorcent

Corriger et donner satisfaction à un sujet presbyte, c’est avant tout comprendre les mécanismes de l’accommodation, puis appréhender et expliquer au mieux les techniques de correction avec leurs limites respectives. Nous proposons dans cet article une synthèse des éléments connus à ce jour sur l’accommodation et la presbytie. Lire la suite

Quel progressif pour quel porteur ? Intérêt des essais comparatifs en situation

Depuis le premier Varilux en 1959, la plupart des fabricants travaillent à l’amélioration de leurs produits et les évolutions ont été considérables. Pourtant, à ce jour, aucun n’est parvenu à réaliser LE progressif universel et nous le constatons tous les jours ! Combien de porteurs se plaignent d’un inconfort plus ou moins significatif avec leurs verres progressifs ? Combien en ont déjà porté sans problème et ne les supportent plus après un renouvellement avec une géométrie pourtant plus aboutie ? Combien abandonnent parfois le port de leurs lunettes malgré un investissement financier important ?  Essayons ensemble de comprendre. Lire la suite

Équiper un anisométrope en verres progressifs : mission impossible ?

Nous savons qu’une anisométropie corrigée en lunettes engendre un certain nombre de contraintes qui rendent l’adaptation souvent délicate. Un verre de ­lunettes a vocation à dévier les rayons lumineux afin de rapprocher l’image de la rétine. Des verres différents sur les 2 yeux ne vont donc pas dévier les rayons de la même façon. Les « effets secondaires » de ces corrections ne seront donc pas les mêmes. Toute la question est de savoir si le couple œil-cerveau est capable de supporter ces ­différences pour fusionner les 2 images. Lire la suite

Quand une correction simple devient un cas complexe

Monsieur A.A., pianiste de renom de 54 ans, a porté pendant plus de cinq ans des verres progressifs qui lui donnaient entière satisfaction. Sa correction ayant évolué, deux nouveaux équipements ont été prescrits et réalisés depuis, mais sans succès. Grâce à différents tests subjectifs, les origines de ces échecs ont été identifiées et une solution performante et confortable a pu être trouvée. Lire la suite

Attention au changement de monture chez le fort myope !

Avec une même prescription, le changement de monture chez le fort myope peut occasionner une perte de performances visuelles. L’angle d’inclinaison de la monture peut induire une aberration astigmate qui vient s’ajouter à la forte amétropie. Lire la suite

Cas n°31. Profondeur de champ et verres progressifs mi-distance, après 60 ans

Monsieur S., âgé de 66 ans, est suivi pour des récidives de décollement séreux de l'épithélium pigmenté (OD) ayant nécessité une photothérapie dynamique en avril 2010 pour stopper un point de fuite responsable d'une dégradation paracentrale de sa rétine avec métamorphopsies et baisse d'acuité visuelle (AV). Son œil gauche (directeur) ne présente pas de pathologie et a conservé une AV > 10/10 - P2 avec correction. Lire la suite

Travail sur écran : mouvements oculo- céphaliques et ajustement corporel

La posture qualifie la position prise par une ou plusieurs parties du corps dans l'espace. Elle correspond aux différents mécanismes permettant à l'organisme humain de réagir aux stimuli et résulte d'une action musculaire phasique ou tonique selon l'activité du sujet. Lors du travail sur écran, les mauvaises postures sont à l'origine de contractures et douleurs musculaires récurrentes. Chez le presbyte, le passage d'un ordinateur portable à un ordinateur fixe avec grand écran implique des modifications posturales susceptibles de rendre très inconfortable le port de verres progressifs « toute distance ». Lire la suite

Cas n°30. Travail sur écran : attention aux hypermétropes, même après 60 ans !

Monsieur B, âgé de 62 ans, est suivi pour un diabète de type 2 équilibré grâce à un traitement spécifique. Rédacteur dans une revue littéraire, il travaille 7 heures par jour sur écran. Il porte des verres progressifs "toute distance" datant de plus de 3 ans et se plaint depuis quelques temps d'inconfort à la lecture prolongée, de fatique visuelle et de douleurs au niveau des cervicales lors du travail sur écran. Il consulte son ophtalmologiste qui lui prescrit de nouveaux verres progressifs avec une modification de la formule. Après exécution, bien que voyant mieux à toutes les distances, le patient tolére mal sa nouvelle correction pour la lecture et trouve trop étroit le champ de vision net sur écran. Lire la suite

Information auteur

Email : pgardon@visioncontact.fr

Etablissement : Vision Contact, Paris

Profession : Opticien directeur