Oudy Semoun

Tous les articles de cet auteur

Pronostic actuel de la néovascularisation maculaire de type 1 dans la DMLA en vraie vie

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) demeure la principale cause de perte de vision chez les personnes de plus de 50 ans dans les pays développés. La néovascularisation maculaire (NVM) est la caractéristique commune à toutes les formes de DMLA exsudative. Dans cet article, nous explorerons le pronostic fonctionnel et anatomique ainsi que la réponse thérapeutique de la NVM de type 1 par rapport aux autres formes de néovascularisation dans la vraie vie. Lire la suite

Décollement de l’épithélium pigmentaire dans la DMLA : vasculaire ou non ?

Le décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) de la rétine est défini anatomiquement par la séparation de l’épithélium pigmentaire de la rétine (EPR) de la couche de Bruch sous-jacente. Différentes affections sont associées au DEP, notamment la choriorétinopathie séreuse centrale, les pathologies inflammatoires, néoplasiques et iatrogènes. Toutefois, la cause la plus fréquente reste la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Ces DEP peuvent alors, selon leur origine, être schématiquement classés en vasculaires ou non vasculaires. Lire la suite

Diagnostic en imagerie de la néovascularisation de type 3

La néovascularisation de type 3, anciennement dénommée anastomose chorioré́tinienne ou encore prolifération angiomateuse rétinienne, est une forme clinique particulière de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire. Sa particularité est d’affecter spécifiquement la rétine neurosensorielle, avec pour conséquence une réponse néovasculaire télangiectasique, avec une prolifération intrarétinienne. Classiquement, dans les autres formes de néovascularisation maculaire secondaire à la DMLA, la prolifération néovasculaire est d’origine choroïdienne. Dans la néovascularisation de type 3, l’origine des néovaisseaux a longtemps fait l’objet d’une controverse. Dans cet article, après un bref résumé de cette controverse, nous détaillerons les éléments sémiologiques du diagnostic avec une attention particulière pour les signes en OCT et OCT-A. Lire la suite

Œdème maculaire compliquant une occlusion veineuse : une prise en charge tendue

Dans ce cas clinique, nous rapportons le cas d’une femme glaucomateuse et phaque, qui a présenté une occlusion veineuse sévère. Mme T., 46 ans, se présente en urgence pour une baisse visuelle rapidement progressive de l’œil droit, depuis environ une semaine. Elle a un antécédent de glaucome traité par bimatoprost + timolol  et brimonidine tartrate. Il s’agit de son meilleur œil, l’œil gauche souffrant d’une amblyopie. Lire la suite

Echos SFO. Actualité DMLA

Cette année, le congrès de la SFO a été l’occasion de plusieurs communications intéressantes dans le domaine de la DMLA. Toutes sont à revoir en replay sur le site de la SFO. Lire la suite

Gestion de l’œdème maculaire diabétique pendant la pandémie de Covid-19

La récente pandémie liée au coronavirus Covid-19 a bouleversé les pratiques en ophtalmologie et la gestion des pathologies oculaires. Le confinement institué par les autorités, associé à la crainte légitime des patients de se rendre dans les structures de soins, a fragilisé dans de nombreux cas la rigueur nécessaire au suivi et au traitement des affections rétiniennes exsudatives telles que la DMLA et la maculopathie diabétique œdémateuse. Pourtant, certaines stratégies thérapeutiques pragmatiques ont permis de diminuer le nombre de visites et d’optimiser la prise en charge dans ce contexte si particulier. Lire la suite

Atrophie maculaire : la nouvelle terminologie de la conférence de consensus internationale

L’atrophie maculaire géographique (AG) est caractérisée par un amincissement, voire une perte des couches externes rétiniennes (épithélium pigmentaire et photorécepteurs). On la retrouve dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dite « sèche », mais elle peut également s’associer aux formes humides. Cette atrophie peut être responsable de troubles visuels allant de la diminution de la sensibilité au contraste jusqu’au scotome central. Lire la suite

Que faire pour une DMLA qui résiste aux injections intravitréennes ?

Il arrive fréquemment, lors du suivi d’un patient atteint d’une DMLA exsudative, que ce dernier entre dans la catégorie des « résistants », ou réfractaires, malgré un traitement par anti-VEGF. Quelle attitude adopter dans un tel cas ? Il convient tout d’abord de rappeler que la DMLA est la première cause de malvoyance chez les plus de 50 ans dans les pays développés. Elle est principalement due au retard thérapeutique ou à un rythme de traitement inadapté, c’est-à-dire sous-optimal, dans le cas de la DMLA exsudative. L’avènement des anti-VEGF a considérablement amélioré le pronostic visuel des patients, mais à condition de proposer un protocole thérapeutique adapté à chaque patient. Lire la suite

Espoirs thérapeutiques dans la DMLA atrophique

La forme atrophique est le parent pauvre des dégénérescences maculaires liées à l’âge. Le traitement « efficace » curatif ou préventif, reposant sur de solides preuves scientifiques, qui permettra de venir à bout de cette pathologie, n’est malheureusement pas pour tout de suite. La mise sur le marché d’un nouveau traitement correspond à un processus long, incertain, coûteux et difficile. Les résultats obtenus ne sont pas toujours concluants mais l’espoir est toutefois de rigueur, supporté par de nombreux essais cliniques en cours. Lire la suite

Espoirs et échecs dans le traitement de la DMLA atrophique

Décidément, la forme atrophique est le parent pauvre des dégénérescences maculaires liées à l’âge. Alors qu’il n’existe aucun traitement disponible pour cette forme clinique, l’espoir est toutefois de rigueur, supporté par de nombreux essais cliniques en cours. Lire la suite

OCT-A et DMLA : comment reconnaître et suivre un néovaisseau choroïdien ?

Depuis quelques années, l’OCT-angiographie (OCT-A) nous permet une visualisation non-invasive de la vascularisation des différentes couches rétiniennes et choroïdiennes. Dans la DMLA, l’OCT-A permet le plus souvent le diagnostic des néovaisseaux choroïdiens (NVC) mais également leur suivi qualitatif et quantitatif. Lire la suite

Traitement des vasculopathies polypoïdales choroïdiennes en 2016

La vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC) se manifeste généralement par un décollement séro-hémorragique de l’épithélium pigmentaire. Elle peut être idiopathique ou secondaire (DMLA exsudative, CRSC/ERD, myopie forte, radiothérapie…). Il est primordial de différencier la VPC d’une DMLA exsudative « classique » car les protocoles thérapeutiques actuels, ainsi que la réponse au traitement sont différents. Lire la suite

Comment choisir le schéma thérapeutique pour la prise en charge d’une DMLA exsudative ?

L’avènement des anti-VEGF a constitué une révolution pour la prise en charge des patients souffrant de DMLA et pour leur pronostic visuel. L’émergence concomitante de l’OCT a bousculé les pratiques en mettant au centre de la prise en charge ce nouvel outil diagnostic performant. De ce fait, le traitement de la DMLA exsudative repose à présent exclusivement sur ces molécules. L’information initiale des patients sur les modalités du traitement et de son caractère potentiellement répété et chronique, ainsi que sur l’importance de la régularité du suivi est primordiale. Lire la suite

Une DMLA (exsudative) peut en cacher une autre (atrophique)

La DMLA exsudative et la DMLA atrophique représentent les deux formes bien connues de la pathologie. Mais s'agit-il de formes bien distinctes ? Les publications concernant la DMLA avancée s'intéressent souvent de manière exclusive à l'une ou à l'autre forme et très peu de travaux ont analysé la présence concomitante rétinienne des deux formes de DMLA.Nous tenterons d'apporter un éclairage sur l'association de l'atrophie géographique à la DMLA néovasculaire lors du diagnostic initial de DMLA exsudative. Lire la suite

Bilatéralisation dans la DMLA exsudative

L'atteinte de l'œil controlatéral dans la DMLA néovasculaire est un tournant dans la vie des patients. Connaître son incidence et ses facteurs de risque est fondamental. Un dépistage précoce est utile afin de permettre un traitement optimal. L'amélioration continue de nos pratiques et de la technologie permet d'envisager de meilleurs résultats visuels sur le long terme en ce qui concerne le deuxième œil. Maintenir une meilleure fonction visuelle dans cet œil pourrait améliorer l'autonomie et la qualité de vie de nos patients. Lire la suite

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Etablissement : Centre hospitalier intercommunal, Créteil ; Institut d'ophtalmologie du Panthéon, Paris

Profession : Ophtalmologiste