Olivier Touzeau
Tous les articles de cet auteur
- Optique
Intérêt et limites de l’acuité visuelle décimale
Si l'échelle décimale de Monoyer est très précise pour mesurer les acuités élevées, elle manque de sensibilité pour les basses acuités. Une échelle logarithmique est préférable pour décrire la fonction visuelle et facilite les statistiques. Lire la suite
- Optique
Influence de la géométrie de la cornée sur la réfraction
La courbure de la cornée ne joue pas un rôle déterminant dans les amétropies sphériques contrairement à la longueur axiale. Les différences de courbure sont faibles selon le groupe réfractif et la courbure cornéenne moyenne n'est pas corrélée à l'équivalent sphérique. La toricité de la cornée explique l'essentiel de l'astigmatisme réfractif et la symétrie en miroir des axes (énantiomorphisme). L'astigmatisme réfractif est d'autant plus proche de l'astigmatisme cornéen que le cylindre est élevé. L'épaisseur de la cornée, son diamètre, son asphéricité n'ont pas d'influence sur la réfraction. Bien que la cornée soit responsable des deux tiers du pouvoir réfractif de l'œil, en dehors de la toricité, la géométrie de la cornée a finalement peu d'influence sur la réfraction. Lire la suite
- Optique
Sphère, cylindre et axe : quelles relations ?
Les relations entre les paramètres de la réfraction sont d'autant plus fortes que la sphère et le cylindre sont élevés. La sphère est relativement indépendante du cylindre sauf pour les fortes amétropies sphériques qui sont associées à un cylindre plus élevé. Le lien entre l'axe et la sphère est faible. Les caractéristiques de l'axe sont influencées par la valeur du cylindre. Plus le cylindre est important, plus les axes sont directs avec une forte symétrie en miroir par rapport à l'axe controlatéral (énantiomorphisme). Les relations entre la sphère, le cylindre et l'axe sont plus faibles que les relations avec les paramètres controlatéraux. Lire la suite
- Optique
Quantification de la composante sphérique de la réfraction
La réfraction peut être décomposée optiquement en une composante sphérique (puissance constante) et une composante astigmate (puissance variable selon le méridien). En positionnant les deux droites focales à équidistance de la rétine, l'équivalent sphérique peut quantifier la composante sphérique de la réfraction. Bien qu'optiquement pures, ces deux composantes (sphérique et astigmate) ne sont pas indépendantes car le cylindre entre dans la définition de l'équivalent sphérique. Une composante sphérique statistiquement indépendante de l'astigmatisme peut être obtenue en prenant pour les yeux myopes la sphère de l'expression en cylindre négatif et pour les yeux hypermétropes la sphère de l'expression en cylindre positif. Lire la suite
- Optique
Les quatre expressions polaires de l'astigmatisme
Contrairement à la description d'une amétropie sphérique pure qui est unique, en présence d'un astigmatisme,la réfraction d'une amétropie peut être exprimée de quatre manières différentes. Outre les expressions conventionnelles en «cylindre négatif» et «cylindre positif», il est également possible de décrire l'astigmatisme à l'aide d'un «double cylindre» ou d'un «cylindre de Jackson». Ces quatre expressions de la réfraction qui sont optiquement équivalentes correspondent à une combinaison spécifique de verres sphéro-cylindriques. Chacune de ces expressions permet de mieux analyser un aspect clinique particulier de l'astigmatisme. Lire la suite
Email :
Etablissement : CHNO des Quinze-Vingts, Paris
Profession : Ophtalmologiste