Depuis le 1^er octobre, les actes de médecine et de chirurgie esthétique à visée non thérapeutique sont soumis à la TVA, donc 19,6 %.

Concrètement, « les seuls actes qui bénéficient de l’exonération de TVA sont ceux qui sont pris en charge totalement ou partiellement par l’assurance-maladie », soit « les actes de chirurgie réparatrice et certains actes de chirurgie esthétique justifiés par un risque pour la santé du patient ou liés à la reconnaissance d’un grave préjudice psychologique ou social ».

Une définition qui pourrait bien s’appliquer à d’autres spécialités, notamment la chirurgie esthétique, voire d’autres activités comme la chirurgie réfractive. Pour se faire entendre, les chirurgiens esthétiques ont créé un groupe sur Facebook, intitulé Les médecins ne sont pas des pigeons, en référence au mouvement des entrepreneurs qui a réussi à faire plier le Gouvernement.