À partir d’une méthode qu’ils ont eux-mêmes développée et baptisée Tempo (Tracing expression of multiple protein origins), des chercheurs américains ont réussi à identifier l’origine cellulaire de plus de 5 900 protéines retrouvées dans des prélèvements d’humeur aqueuse chez des patients atteints de rétinopathie diabétique, de rétinite pigmentaire ou d’uvéite. Les scientifiques ont ensuite utilisé un algorithme d’intelligence artificielle et des prélèvements d’humeur aqueuse chez des personnes saines pour identifier, parmi ces protéines, celles qui pouvaient servir à prédire l’âge d’un patient. Ils ont trouvé un groupe de 26 molécules qui permettent cette estimation lorsqu’elles sont étudiées ensemble.