Le ras-le-bol des internes
Ils se sont donc mis en grève depuis le 13 octobre.
Par la voix de l’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (Isnih),Ils veulent défendre leurs conditions de travail à la suite de la publication début septembre d’une enquête prouvant que les heures de repos obligatoires des internes n'étaient pas suffisamment respectées dans les hôpitaux.
Ils veulent également défendre leur liberté d'installation « parce qu'on sait qu'il y a une pression, à droite comme à gauche, pour mettre en place des mesures qui contraignent l'installation des médecins, notamment pour lutter contre les déserts médicaux » a déclaré Emanuel Loeb, président du Isnih faisant allusion à la proposition du conseil national de l’Ordre que les médecins soient tenus d'exercer pendant cinq ans dans la région où ils ont suivi leur spécialisation.
Sans oublier que les futures dispositions prévoient que chaque interne en médecine soit réquisitionné en troisième année d’internat pour aller exercer un an dans une maison de santé pluridisciplinaire.
Les internes ont aussi déploré que, lors des négociations sur les dépassements d'honoraires, leurs interventions en tant qu'observateurs n'aient pas été prises en compte. Ils souhaitent donc être signataires des accords négociés entre l'assurance-maladie, les complémentaires de santé et les syndicats de médecins.