La menace du déconventionnement brandi par des sénateurs

Un groupe de sénateurs a remis un rapport le 7 février dernier. Pour eux, les mesures incitatives ne suffisent plus et des mesures plus contraignantes doivent être prises.

Ils proposent donc d'étendre aux médecins le principe du conventionnement sélectif*, qui s'applique déjà aux principales autres professions de santé, en fonction des zones d'installation et recommandent aussi d'instaurer pour les médecins spécialistes une obligation d'exercer pendant deux ans à la fin de leurs études, à temps plein ou partiel, dans les hôpitaux des chefs-lieux de départements où le manque de spécialistes est reconnu par les ARS.

Il faut prendre exemple sur les autres professionnels de santé, notamment sur le dispositif mis en place pour les infirmiers mais également les sages-femmes, les orthophonistes, les masseurs-kinésithérapeutes et les chirurgiens-dentistes.

Cela étant, la ministre de la Santé a déjà dit en janvier qu’elle souhaitait aller au bout de la logique incitative, mais les sénateurs espèrent que leur proposition sera retenue dans le cadre d’une future loi sur le système de soins.

* Il ne serait plus possible d'être conventionnés dans les zones sur-dotées définies par les ARS.

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