Jean-Paul Berrod
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La prise en charge du décollement de la rétine rhegmatogène. Et vous qu’auriez-vous fait ? (2e partie)
De Véronique Pagot-Mathis - Isabelle Aubry-Quénet - Jean-Paul Berrod - Christophe Chiquet - Yannick Le Mer - Frédéric Matonti
Des experts de la chirurgie vitréo-rétinienne, jeunes et moins jeunes, nous donnent leur prise en charge type, devant plusieurs cas cliniques représentatifs, avec des questions techniques de détail, mais ô combien importantes, sur la manière d’indenter ou non une périphérie rétinienne en sans suture, l’utilisation ou non des perfluorocarbones liquides en peropératoire, la prévention du pli rétinien maculaire, l’injection moins aisée des huiles de silicone avec les tubulures 25 et 27 Gauge. Et vous qu’auriez-vous répondu à ces questions ? Lire la suite
Prévention de la PVR, comment l’éviter ?
La prolifération vitréo-rétinienne (PVR) est le principal obstacle à la réapplication chirurgicale des décollements de la rétine (DR). On distingue une forme spontanée présente dès les premiers signes du DR et susceptible de s'aggraver dans le temps, et une forme secondaire survenant essentiellement après échec d'un premier traitement ou après plaie perforante. Plusieurs avancées comme la vitrectomie transconjonctivale et les systèmes de visualisation à grand champ ont diminué les échecs initiaux et de ce fait réduit le taux de PVR post-opératoire. Malgré ces progrès, la PVR postopératoire entraîne encore 5 % à 10 % d'échecs définitifs justifiant la recherche de moyens de prévention plus efficaces et mieux adaptés. Lire la suite
Conduite à tenir devant un décollement de rétine par fossette colobomateuse
La fossette colobomateuse de la papille est une anomalie congénitale de la partie temporale de la papille, décrite par Wiethe en 1882 dont l’incidence avoisine 1/11000 patients. Cette anomalie, le plus souvent unilatérale et asymptomatique, touche également les deux sexes et se complique chez deux tiers des patients d’un décollement maculaire chronique d’allure schisique survenant le plus fréquemment entre l’âge de 30 et 40 ans. Ce décollement d’évolution fluctuante responsable d’une baisse d’acuité visuelle de loin et de près n’a été que plus tardivement rattaché à la malformation papillaire. Il pose un problème diagnostique qui a largement bénéficié de l’apport de l’OCT et thérapeutique compte tenu de l’existence de plusieurs hypothèses physiopathologiques. Lire la suite
Email : jp.berrod@chu-nancy.fr
Etablissement : CHU, Nancy
Profession : Ophtalmologiste