Hypertension intracrânienne chronique secondaire à une thrombose veineuse cérébrale
Nous avons pris en charge un patient de 20 ans de type caucasien, sans antécédent notable hormis un terrain migraineux, qui présente depuis 8 jours des céphalées holocrâniennes d’aggravation progressive, cotées à 6/10 et non soulagées par le paracétamol.
En résumé
• La grande majorité des HTIC secondaires à une thrombose veineuse cérébrale sont transitoires et traitables par diamox seul.
• Dix pour cent des thromboses veineuses cérébrales se compliqueront d’une HTIC chronique.
• Le suivi de l’HTIC chronique doit être réalisé conjointement avec les neurologues. Pour l’ophtalmologiste, il passe essentiellement par le suivi à l’OCT de l’œdème papillaire et une vigilance autour de l’altération du champ visuel.
• Une escalade thérapeutique peut passer par des ponctions lombaires évacuatrices, un acte chirurgical ou endovasculaire à discuter en staff pluridisciplinaire.