Monsieur G., né en 1963, est fort myope, astigmate, anisométrope, équipé de verres unifocaux. Statisticien, travaillant de nombreuses heures sur écran, il souffre de douleurs oculaires et de céphalées et se plaint d'éblouissement. À chaque renouvellement de correction, il rencontre des difficultés d'adaptation en vision binoculaire et doit faire ajuster sa monture penchée du côté gauche. Un bilan orthoptique, demandé par son ophtalmologiste, met en évidence une hypophorie de l'œil gauche jugée responsable des plaintes décrites par le patient. Après 15 séances de rééducation, la gêne persiste. Devenu presbyte, la question d'un équipement en verres progressifs est posée...