Emilie Tournaire-Marques
Tous les articles de cet auteur
Qui veut voir au loin, ménage ses lentilles
De Alice Huet - Emilie Tournaire-Marques
Les lentilles souples et rigides sont couramment utilisées pour la correction de diverses pathologies. La présence de dépôts sur les lentilles peut entraîner des complications ophtalmologiques. Dans cette étude de cas, nous examinons les dépôts cornéens chez une patiente porteuse de lentilles rigides perméables au gaz (LRPG) pour la correction de sa myopie forte. Lire la suite
Échos Neuro-ophtalmologie
Comme chaque année, divers domaines de la neuro-ophtalmologie ont été abordés lors de la session du Club de neuro ophtalmologie francophone (CNOF). Il a notamment été question des troubles visuels d’origine cérébrale et des nouveautés. Ces troubles visuels d’origine cérébrale, bien que rares, sont importants à reconnaître car ils nécessitent une prise en charge adaptée. Lire la suite
Examiner un patient avec des lentilles sclérales
Les lentilles sclérales appartiennent au groupe des lentilles rigides. Ces 20 dernières années, les avancées technologiques sur leur conception ont contribué à leur essor. Elles sont de plus en plus utilisées pour la prise en charge des patients. Nous nous intéresserons ici aux particularités de la consultation ophtalmologique d’un patient porteur de lentilles sclérales. Lire la suite
Kératite sous lentille sclérale
Ce cas clinique d’un patient de 30 ans, suivi pour un kératocône stade 1 œil droit (classification d’Amsler-Krumeich) et un kératocône fruste œil gauche, nous permet de discuter des causes de kératites non infectieuses diffuses spécifiques aux porteurs de lentille sclérale. Lire la suite
Les bonnes indications des verres scléraux
Les lentilles sclérales sont des lentilles de grand diamètre (supérieur ou égal à 15 mm) passant en pont au-dessus de la cornée et du limbe. Elles se posent sur la sclère. Entre la face postérieure de la lentille et la cornée se trouve un réservoir de larmes de capacité variable. Ces caractéristiques expliquent les différentes indications des lentilles sclérales. Lire la suite
Principales clés d’adaptation en lentilles d’un kératocône
En 1888, Adolf Fick, physiologiste allemand, propose d’utiliser les lentilles de contact rigides chez les patients atteints d’un kératocône. Le film lacrymal entre la lentille rigide et la cornée crée une interface régulière permettant une amélioration de la qualité visuelle chez ces patients présentant un astigmatisme irrégulier. L’adaptation passe par plusieurs étapes permettant de choisir la lentille la mieux appropriée au type de kératocône et au patient. Lire la suite
- Cornée (chirurgie et réfraction) - Contactologie
Kératocône et lentille sclérale
Un patient âgé de 40 ans consulte pour le suivi de son kératocône. Il ne porte plus de lentille à droite car il la trouve inconfortable et instable. À gauche, il porte une lentille rigide perméable à l’oxygène (Rose K2, Menicon, diamètre 8,70 mm, rayon 6,30 mm, puissance -11 D) dont il est satisfait. Lire la suite
Indications et concepts d’adaptation des verres cornéoscléraux
Depuis plus de 100 ans, des scientifiques ont cherché à développer des lentilles de grand diamètre passant en pont par-dessus les déformations cornéennes afin d’améliorer la qualité visuelle. Dans cet article, nous nous intéresserons plus particulièrement aux lentilles cornéosclérales, à leurs indications et à leurs modalités d’adaptation. Lire la suite
Prescrire et interpréter un champ visuel en neuro-ophtalmologie
De Emilie Tournaire-Marques - Catherine Vignal-Clermont
Le champ visuel fait partie intégrante de l'examen ophtalmologique. Il doit être réalisé avec la bonne correction optique, en utilisant une technique adaptée au patient et à sa pathologie. Si la périmétrie statique automatisée est l'examen de choix dans le diagnostic et le suivi de la plupart des pathologies neuro-ophtalmologiques, le Goldmann reste irremplaçable dans les simulations et chez les patients peu compliants ou fatigués. L'interprétation doit tenir compte des données de l'examen clinique incluant l'interrogatoire car peu de déficits sont pathognomoniques d'une atteinte; le résultat d'un champ visuel, s'il permet en règle de localiser la lésion, n'en détermine pas le mécanisme. Enfin, le suivi des atteintes visuelles demande de répéter les examens pour confirmer une aggravation ou une amélioration de la fonction visuelle. Lire la suite
Email : emilie.tournaire-marques@chu-bordeaux.fr
Etablissement : Centre hospitalier universitaire, Bordeaux, CRNK
Profession : Ophtalmologiste