Les conservateurs restent encore aujourd'hui des molécules largement retrouvées dans les traitements ophtalmologiques. Ils sont pourtant potentiellement à l'origine d'altérations des structures de la surface oculaire et doivent être si possible évités surtout en cas de pathologie chronique ophtalmologique. Tout patient qui présente des symptômes d'atteinte de la surface oculaire devra bénéficier d'un examen clinique permettant d'éliminer une cause iatrogène. L'émergence des produits unidoses ou des systèmes ABAK dans notre pharmacopée aide le praticien dans ses choix thérapeutiques.