Neuro-ophtalmologie

Le ptosis est caractérisé par un affaissement de la paupière supérieure qui peut conduire à une perte du champ visuel. Une maladie grave, potentiellement mortelle, peut démarrer avec un ptosis. Trois diagnostics doivent être éliminés avant d’évoquer un ptosis par déhiscence ou désinsertion de l’aponévrose du muscle releveur de la paupière supérieure, cause la plus fréquente de ptosis : la myasthénie avec signes systémiques, la paralysie du moteur oculaire commun et le syndrome de Claude Bernard-Horner (CBH).

Les progrès en imagerie rétinienne et l’avènement de l’angio-OCT ont permis d’améliorer la compréhension de la vascularisation capillaire maculaire et de l’ischémie rétinienne. Au niveau de la macula, les capillaires rétiniens ont une organisation verticale en 3 plexus : superficiel, intermédiaire et profond.

 L’ophtalmologiste est fréquemment amené à rencontrer des patients souffrant de céphalées. Le bilan est alors d’une importance capitale : il s’agira avant tout d’éliminer une cause oculaire (hypertonie, uvéite…) et de distinguer une céphalée primaire (migraine, céphalée de tension…) d’une céphalée secondaire dont certaines étiologies engagent le pronostic vital ou fonctionnel. La mise en évidence d’un œdème papillaire (OP) bilatéral imposera alors la réalisation en urgence d’une imagerie afin d’éliminer en priorité une hypertension intracrânienne…

Les paralysies oculomotrices (POM) représentent un potentiel danger neurologique fonctionnel et vital. Nous verrons comment diagnostiquer et localiser une POM, puis quelle est la prise en charge.

L’œdème papillaire (OP) correspond à un gonflement de la tête du nerf optique par blocage du flux axoplasmique au niveau de la lame criblée et extravasation de liquide plasmatique. C’est un signe ophtalmoscopique visible au fond d’œil et sur les rétinophotographies. Sa gravité dépend de son grade, qui conditionne le retentissement fonctionnel, mais aussi de sa cause, qui détermine le pronostic vital. Il peut être lié à plusieurs étiologies, dont l’hypertension intracrânienne (HTIC) lorsqu’il est bilatéral. Celle-ci peut être idiopathique ou secondaire. Les causes…

Les MacTel, ou télangiectasies maculaires de type 2, correspondent à une maladie neurodégénérative entraînant une disparition des photorécepteurs maculaires. La première classification des MacTel avait été proposée par Gass dans les années 1990 [1]. L’imagerie multimodale intégrant l’examen en tomographie en cohérence optique (OCT), les clichés en autofluorescence (AF) et l’OCT-angiographie (OCT-A) a depuis permis de la revisiter [2,3]. La nouvelle classification permet de mieux caractériser ses différentes étapes et d’adapter en conséquence les approches de traiteme…

Comme chaque année, divers domaines de la neuro-ophtalmologie ont été abordés lors de la session du Club de neuro ophtalmologie francophone (CNOF). Il a notamment été question des troubles visuels d’origine cérébrale et des nouveautés. Ces troubles visuels d’origine cérébrale, bien que rares, sont importants à reconnaître car ils nécessitent une prise en charge adaptée.

Nous avons pris en charge un patient de 20 ans de type caucasien, sans antécédent notable hormis un terrain migraineux, qui présente depuis 8 jours des céphalées holocrâniennes d’aggravation progressive, cotées à 6/10 et non soulagées par le paracétamol.

Cette année, une large place a été faite à la neuro-ophtalmologie pédiatrique et aux pathologies pupillaires.

Les opticiens Optic 2000, supporteurs officiels des Jeux de Paris 2024, ont, au cours du congrès de la Société française d’ophtalmologie, développé le thème Sport et Vision. Dans ce cadre, a eu lieu le samedi 7 mai un symposium original portant sur les « Commotions cérébrales chez le sportif et l’intérêt associé de l’ophtalmologie ».

Nous assistons cette année à un prolongement du rapport de la Société française d’ophtalmologie, qui devient pour la première fois un rapport de 2 ans pour cette spécialité double qu’est la neuro-ophtalmologie. Ce deuxième congrès virtuel de la SFO a donc été de nouveau marqué par de passionnantes présentations axées sur les points innovants de cette discipline. Le rapport, présenté par les Drs Catherine Vignal-Clermont et Cédric Lamirel, conçu comme un atlas pratique destiné à des ophtalmologistes et à des neurologues, est maintenant disponible en format papier et PD…

Ce congrès de la Société française d’ophtalmologie (SFO) a été marqué par des communications passionnantes concernant la neuro-ophtalmologie. En effet, le millésime 2020 du rapport de la SFO y est consacré, dans la lignée des précédents rapports dont celui de 2004 coordonné par le Pr Safran. Sa version papier et le format PDF seront disponibles en mai 2021. Le rapport a été présenté par le Dr Catherine Vignal-Clermont et le Dr Cédric Lamirel.

Nous rapportons le cas d’un garçon de 12 ans ayant consulté aux urgences ophtalmologiques pour une baisse de vision de l’œil droit depuis 10 jours, sans autre symptôme oculaire ou général associé.

La neuro-ophtalmologie a cette année été représentée lors de 3 sessions principales.

Nous rapportons le cas de Mme F., âgée de 71 ans, d’origine grecque, qui a consulté à plusieurs reprises aux urgences ophtalmologiques pour un trouble visuel s’aggravant rapidement.

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