Les anti-VEGF modifient-ils la prise en charge de la rétinopathie diabétique ?

La rétinopathie diabétique est la principale cause de cécité dans la population active des pays développés. La Diabetic Retinopathy Severity Scale (DRSS), validée par l’étude princeps ETDRS [1], reconnaît plusieurs niveaux : absente (score de 10), microanévrysmes isolés (score de 20), rétinopathie non proliférante minime (score de 35), modérée (score de 43), modérément sévère (score de 47), sévère (score de 53) ou proliférante (score de 61 et plus selon le degré : minime, à haut risque, compliqué). Le pronostic visuel est engagé dans ces derniers cas. L’ETDRS a révélé que près de la moitié des patients avec une rétinopathie diabétique proliférante évolueront vers une perte de vision sévère (acuité visuelle inférieure à 5/200) sans traitement.

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